L’intelligence artificielle de Highwind sauve des vies
L’objectif d’HighWind est tout simple: sauver des vies grâce à sa solution d’appels d’urgence smartphone prédiagnostiquée par l’intelligence artificielle.
"Les appels d’urgence sont apparus en France en 1932 pour les pompiers et depuis la mise en place du 112 en 1997, ils n’ont pas évolué, constate Adrien Ricci, CEO de la startup niçoise qui a aussi des bureaux à Marseille et Paris. Tous les ans, on recense 69 millions d’appels d’urgence (pompiers, Samu, police) et il faut en moyenne une dizaine de minutes au régulateur pour appréhender la gravité de la situation."
Instantanément
Les quatre associés de HighWind ont donc développé et breveté une solution s’appuyant sur l’intelligence artificielle qui envoie au service d’urgence des photos et selfies, la position GPS et les informations préenregistrées de la personne (groupe sanguin, allergies éventuelles…).
"L’IA qu’on a entraînée sur des bases de données médicales et des situations réelles reconnaît s’il s’agit d’une lacération au couteau, d’une brûlure à l’acide, d’un bras cassé, le contexte de l’urgence (flammes, incendie, fumée, inondation…), précise le CEO. Surtout, elle analyse les émotions sur le visage, la souffrance, la peur… Une personne qui souffre voit ses capacités de communication réduites et cela peut conduire à des drames. L’IAsera également capable de déterminer si vous appelez pour vous ou une tierce personne. Une photo ne vaut-elle pas mille mots?"
En fournissant une analyse de la traumatologie, du contexte et des émotions du patient, HighWind priorise les appels, facilite la prise de décision des secours et "cela peut sauver des vies. En temps normal, un centre d’appels d’urgence reçoit un à deux appels par minute et cela peut monter jusqu’à cent lors des crises majeures comme les attentats de la Promenade des Anglais, du Bataclan, les inondations de la tempête Alex..."
HighWind qui est accélérée au CEEI de Nice propose son appli sous forme de souscription annuelle aux urgences publiques mais aussi aux entreprises qui veulent leur propre solution pour les accidents du travail. Elle a d’ailleurs profité de VivaTech pour signer un partenariat avec Airbus Développement.
Et Adrien Ricci de compléter: "Nous attendons aussi un financement de la Région Sud pour réaliser notre premier déploiement auprès du Samu 06 et avons répondu à un appel d’offres pour l’innovation pour le Samu 13."
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