Une volonté affichée de la transition numérique est de préserver la qualité de vie en Principauté. Vaste entreprise en ces heures où les travaux et les problèmes de circulation poussent parfois à l’exaspération. Pour autant, les outils développés pour faire de Monaco une smart city, une ville intelligente aux regards des technologies, pourraient faire pencher la balance vers le positif.
Exemple? Un projet de "jumeau numérique" de la Principauté est en cours de développement. Une sorte de Monaco bis, dans une interface en 3D, qui compile toutes les données du territoire dans un environnement numérique.
Une première phase a été réalisée pour le quartier de la Condamine. Chaque rue, chaque immeuble, chaque arbre et même chaque lampadaire y sont finement recensés. Objectif ? Pouvoir soumettre à ce Monaco numérique, les opérations avant qu’elles ne soient physiques.
L’emprise d’un bâtiment à construire, l’assurance de l’efficacité des réseaux numériques face à la topographie du territoire, les contraintes d’intervenir sur tel axe, veiller à une meilleure concordance par exemple des chantiers qui s’enchaînent dans tous les pays. Un outil ludique en somme, et espéré efficace.
"Ces outils nous permettront davantage anticiper. Avant de mettre en œuvre un projet, il faudra le soumettre au jumeau numérique pour ajuster son impact. Et le champ des possibles est énorme", souligne Thomas Battaglione, directeur général de la SMEG qui s’est prêté à la démonstration.
Dans son secteur, l’énergie, il souligne d’ailleurs qu’aujourd’hui des outils numériques, installés dans une centaine de bâtiments en Principauté, permettent par exemple de redéfinir la consommation énergétique, "avec la possibilité de mieux mesurer, mieux comprendre".
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