Blablacar, iDVroom, La Roue Verte, Wayz Up… WeTruck pour les voyages en camions (si, si !). Et maintenant l'application azuréenne Wever (lire ci-dessous) spécialisée dans les trajets courts.
Pas toujours évident de s'y retrouver dans la jungle des plateformes dédiées au covoiturage. Sans compter les initiatives locales mises en place par les collectivités, les entreprises ou les campus. Tout le monde y va de sa petite ingéniosité collaborative.
Il faut dire que le covoiturage est dans l'air du temps. Ras le bol des bagnoles hors de prix. Des péages à tout va. Des galères en solo dans les embouteillages aux heures de pointe.
Covoiturage et environnement
Sans parler des conséquences sur l'environnement lorsque l'on sait que plus de 53 % des Azuréens privilégient encore la voiture aux transports en commun (8 %) pour leurs déplacements quotidiens. Conséquence : les journées à forte concentration, de particules fines dans l'atmosphère se multiplient. Alors qu'une étude récente indiquait que si l'autopartage et le covoiturage se développaient, ils pourraient permettre une économie de carburant (de 1 à 4 milliards de litres) et de CO2 : « près de 8 millions de tonnes, au mieux, sur 66 millions de tonnes émises actuellement par le parc roulant ». Heureusement de plus en plus de Français et d'Azuréens ont opté pour le partage de voiture.
La preuve. Sur l'application du mastodonte Blablacar - qui entre dans le club très fermé des « licornes », soit des start-up valorisées à plus d'un milliard de dollars, c'est dire aussi le développement du partage automobile - plus de 1 300 trajets sont disponibles chaque jour au départ de Nice. Plus de 1000, au départ de Cannes et de ses environs.
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