
Emmanuel Curinier, cofondateur de F-Reg, aimerait inonder le marché de sa solution de régulation des flux.
F-Reg, ces vannes qui maîtrisent les inondations et réduisent les pollutions pluviales
Le 27/01 à 18h30 MàJ 26/01 à 10h19L’idée
Emmanuel Curinier et Thierry Courbon créent la société F-Reg (Flow Regulation) en 2014 à Nice. L’un est ingénieur hydraulicien, l’autre ancien exploitant de réseaux. Ils connaissent par cœur la problématique en milieu urbain: le débordement, le stockage et le pilotage des eaux d’assainissement ou pluviales. Ils ont inventé une vanne qui maîtrise les inondations et réduit les pollutions pluviales.
Le défi
Après plus de deux ans de recherche et développement, la première vanne est posée en 2016. Depuis, la société enchaîne les chantiers. Plusieurs fois primée pour sa solution essentiellement commercialisée auprès d’exploitants de réseaux (Veolia, Suez....), F-Reg, tentera l’international d’ici 2022.
L’objectif
Doubler le chiffre d’affaires 2021, sachant que l’année 2020 a été bouclée à 400.000 euros. Malgré la crise, Emmanuel Curinier, cofondateur de F-Reg, est confiant: "C’est bien parti : nos vannes de régulation des flux sont déjà installées dans une vingtaine de villes en France et à Bruxelles. Il est vrai que nous aimerions travailler davantage à Nice ou à Cannes." Appel lancé.
L’investissement
Ils sont les seuls à proposer une vanne autonome avec vérin pneumatique (brevetée), petite prouesse dans le domaine de la régulation des flux. En 2014, Emmanuel Curinier et Thierry Courbon démarrent avec un financement de l’État de 30.000 euros, puis, en 2016, lèvent 400.000 euros auprès de business angels et de Bpifrance. La société, toujours basée à Nice, table sur un CA 2021 à 800.000 euros et emploie 12 personnes.
Le produit
Le réseau d’assainissement sature et déborde en cas de fortes pluies? Un problème d’imperméabilisation des sols? Pas de foncier pour un bassin de rétention? Autant de questions résolues grâce aux vannes conçues par F-Reg. Véritables soupapes posées sur des tronçons de réseau (assainissement ou pluvial), elles y stockent l’eau autant que possible. C’est ensuite la pression d’eau qui pilotera la vanne et contrôlera son débit, sans électricité ni supervision. Efficace. Faible entretien. Sur chaque chantier, les ingénieurs planchent sur le nombre de vannes à poser, leur emplacement et leur dimensionnement, pour un usage optimum. Plus de 60 ont déjà été posées à Biot, Antibes ou Marseille et d’autres marchés devraient arriver... en cascade.
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