C'est devenu un rendez-vous annuel pour la prospective du pays. Mardi matin, au Musée océanographique, le conseil stratégique pour l'attractivité (CSA) a rendu son quatrième rapport, livrant des pistes de réflexions sur l'avenir du pays.
"Le CSA est devenu une solide force de proposition et a su adapter ses réflexions à la réalité du moment avec une vision prospective", a souligné le ministre d'état Michel Roger en ouvrant la séance plénière, qui réunissait nombre de décideurs de la Principauté.
Depuis quatre ans, le CSA a découpé sa réflexion sur l'avenir du pays en cinq commissions: destination Monaco, finances, qualité de vie, immobilier et yachting.
Le yachting, une force économique
Pour ce dernier thème, le secrétaire général du Yacht-club, Bernard d'Alessandri est le porte-voix. Il a mis mardi matin en effet le poids de l'activité yachting en Principauté (5% du chiffre d'affaires de Monaco et 1.435 emplois à terre) en exergue.
Et insisté sur le besoin de conforter ce domaine. Sous l'impulsion du CSA, en 2014, la profession s'est réunie d'ailleurs en un cluster (groupe regroupant des entreprises de même activité).
Autre thématique débattue mardi matin, celle de la qualité de vie. Et le rapporteur, Robert Calcagno a souligné quelques réflexions de son groupe: conserver la sécurité comme point d'attractivité, faciliter les déplacements internationaux des porteurs d'une carte de résident monégasque,
Revoir l'offre des bureaux
Spécialiste du domaine, Michel Dotta préside, lui, une commission liée à l'immobilier. "Après sept réunions cette année, nous avons mis en avant la nécessité notamment de revoir l'offre en matière de bureaux, créer un business center et revoir l'offre commerciale du boulevard des Moulins".
Ce dernier sujet a soulevé quelques questions, notamment quant à la possibilité de transformer l'actuel bâtiment de la direction du Tourisme en espace commercial pour redynamiser l'artère des Moulins.
"Nous essayons d'avoir un vrai coup d'accélérateur sur ce secteur", a souligné le ministre d'état voyant bien "des enseignes attractives", s'installer à la place de la DTC.
Pour la partie touristique, le CSA a mis en avant, aussi, la possibilité de diversifier l'offre commerciale et de l'étendre et "de veiller à ce que nos palaces soient à la hauteur de leurs concurrents à travers le monde".
Des pistes qui serviront probablement de base de travail au gouvernement et aux décideurs pour optimiser le Monaco de demain.
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