Pour la première édition il y a neuf ans, le concours était réservé aux étudiants de l’International University of Monaco (IUM) pour les aguerrir à l’art d’entreprendre.
Cette année, le Mark Challenge orchestré par la business school monégasque a vu grand en mobilisant 312 étudiants, 112 équipes de 46 écoles et universités dans le monde. Totalisant plus de cinquante nationalités.
Les finalistes se sont retrouvés à Monaco pour pitcher leurs idées dans ce concours où il s’agit de présenter un projet d’entreprise innovant dans le secteur du luxe devant un jury de professionnels.
Motivation
"Quand nous avons commencé il y a neuf ans, j’ai eu cette vision qu’il y a beaucoup de bonnes idées dans le secteur du luxe et il n’y a aucune compétition au monde dans ce domaine. On a voulu prendre cette place et Monaco était l’endroit idéal", se souvient la créatrice du Mark Challenge, Annalisa Tarquini, qui dirige le Master management du luxe de l’IUM. Avec en finalité, l’envie de mettre en relation des étudiants, des anciens élèves, des universitaires et des chefs d’entreprise du monde entier.
"Beaucoup de projets se sont d’ailleurs concrétisés au fil des années et on essaye de suivre leur trajectoire", confirme Annalisa Tarquini. Ce sera peut-être le cas de deux étudiants italiens de l’IUM qui ont reçu une mention spéciale du jury dans la catégorie yachting pour leur projet BoatDoc qui propose des pièces détachées pour les bateaux que le client peut acheter avec le numéro d’identification de son embarcation et dont 25% des revenus iront soutenir des initiatives de protection des océans. "Ce prix nous donne encore plus de motivation pour concrétiser notre idée, la rendre réelle", glisse Andrea Bogni, l’un des deux concepteurs.
Même satisfaction pour l’équipe de Eighty Thirty, formée par trois étudiants de Polimoda, une école de la mode de Florence en Italie, qui se sont dit "sans voix" face à leur distinction dans la catégorie mode qui "compte beaucoup" pour porter leur projet de mettre en lien dans l’univers de la mode, artisans et marques de luxe, via une plateforme technologique.
Dans l’ADN de l’école
"Ce challenge correspond à un besoin, admet Jean-Philippe Muller, qui dirige l’IUM. D’abord dans la formation, cela rejoint notre méthodologie pédagogique d’apprendre en présentant des projets de création et d’innovation.
Cela correspond aussi à l’esprit d’entrepreneuriat de Monaco pour développer de nouvelles idées, de nouvelles entreprises. Et puis ce sont des jeunes qui apportent plein d’idées nouvelles pour un monde différent.
our moi ce challenge représente l’ADN de l’école : être international, apprendre en faisant, proposer des choses nouvelles et permettre aux jeunes de créer leurs entreprises en respectant l’environnement et le développement durable".
commentaires