Arrêt de la pêche, pas de mouillage, menace terroriste... des exercices de sécurité grandeur nature en mer pour se préparer au JO 2024

À l’occasion des épreuves préparatoires de voile pour les Jeux olympiques, la préfecture maritime de Méditerranée organise un exercice de sécurité grandeur nature jusqu’au 16 juillet.

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Nicolas Cuoco Publié le 09/07/2023 à 08:00, mis à jour le 08/07/2023 à 21:46
Test grandeur nature pour la gendarmerie maritime au large de Marseille avant-hier, en vue des Jeux olympiques de 2024.gauche, les athlètes. Ci-dessus, un plaisancier venu s’aventurer trop près d’une zone réglementée. (Photos Frank Muller)

La saison estivale 2023 vient seulement de commencer, mais dans la rade d’Endoume c’est déjà 2024. Ce voyage dans le temps nous est offert par les 348 compétiteurs qui sont réunis depuis vendredi 7 juillet et jusqu’au 16 juillet. Leur objectif est de se familiariser au plan d’eau qui sera leur terrain de confrontation à l’occasion des Jeux olympiques de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août 2024, et dont certaines épreuves sont délocalisées, comme ici à Marseille.

Pour ce "Test Event", les athlètes ne sont pas les seuls à préparer l’événement le plus médiatisé du monde. En effet, tous sont encadrés, surveillés et protégés par différents services de l’État, comme la Marine nationale ou la gendarmerie maritime.

"Pour cet événement test, le dispositif et la réglementation prévus pour 2024 sont intégralement mis en œuvre", explique le préfet maritime de Méditerranée, le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi.

Il précise: "L’objectif est de garantir le bon déroulement des épreuves. Pour l’occasion, cela représente une quinzaine d’embarcations et une cinquantaine d’hommes."

Concertation avec les pêcheurs

Parmi eux, le major Alain de la gendarmerie maritime: "Dans un périmètre bien limité, la zone d’accès va être interdite au mouillage des navires, aux activités de plongée sous-marine ou aux plaisanciers pour être réservée uniquement aux athlètes. Nous devons veiller à ce qu’aucune embarcation ne rentre dans les sept zones réglementées." Forcément cette réglementation – exceptionnelle – ne fait pas que des heureux. Comme les pêcheurs: "C’est un gros travail de concertation pour permettre le maintien d’une activité de pêche. Ils ont compris nos contraintes et nous avons compris les leurs", assure le préfet maritime.

Ainsi, dans la zone définie, une petite dizaine de professionnels ne pourra pas travailler, de 8 heures à 20 heures, le temps de l’événement.

Menace terroriste

Mais la présence des gendarmes de la mer, ou encore de la douane, ne se limite pas à surveiller les pêcheurs, le mouillage des navires ou encore les activités de plongée sous-marine dans les sept zones définies. Leur mission est aussi "d’assurer la sécurité et faire face aux diverses menaces", comme la menace terroriste. "Je ne vais pas vous révéler notre dispositif mais nous disposons d’une force spécialisée et d’une capacité à apporter une réponse immédiate", affirme le colonel Marc Frédéric, commandant de la gendarmerie maritime en Méditerranée.

Si les gendarmes sont très visibles en première ligne, un peu plus loin, au large, des unités de la Marine nationale veillent. Ce vendredi, c’est le cas de la frégate légère furtive La Fayette qui détecte au plus loin des activités suspectes.

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