" Chaque jour, dans notre pays, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, médicales, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les deux jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Qu'elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais."
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Fort(e)s de cette conviction, 150 personnalités appellent ce mardi matin à se rassembler dans un mois pour "exiger un monde dans lequel les violences n'ont pas leur place", mais aussi pour que soient "sanctionnés les criminels".
Les signataires de ce texte "dénoncent" en particulier "les décisions de justice qui relaxent des pédocriminels en bafouant les droits les plus élémentaires des enfants". Selon eux (elles), trop de plaintes sont classées sans suite.
Mis en cause, la justice, mais aussi "les pouvoirs publics", qui "doivent enfin prendre des mesures à la hauteur". Ils (elles) exigent le déblocage "d'un milliard d'euros contre les violences pour financer des politiques publiques qui touchent l'ensemble de la population".
Parmi les signataires, des associatifs, syndicalistes, féministes historiques, beaucoup d'actrices aussi, mettant leur notoriété au service de la cause: Josiane Balasko, Valérie Bonneton, Nicole Calfan, Isabelle Carré ou Anna Mouglalis, mais aussi des chanteuses: Jeanne Cherhal, Clarika, Sylvie Hoarau (Brigitte), l'écrivaine Annie Ernaux, la dessinatrice Lolita Séchan, des humoristes comme Camille Cottin ou la Varoise Laura Calu.
Quelques hommes figurent dans la liste: l'écrivain Martin Winckler et le chanteur Gauvain Sers.
La pétition de soutien est en ligne.
Plus d'infos sur le site: www.noustoutes.org
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