Une propriété sur trois générations

« La Citronneraie » de François Mazet est située à mi-hauteur de la ville, à 120 mètres d'altitude et orientée face au soleil, elle offre une exposition très favorable à l'épanouissement des agrumes et à l'acclimatation des plantes tropicales.

Article réservé aux abonnés
Publié le 22/05/2018 à 05:09, mis à jour le 22/05/2018 à 05:09
Au bord de la piscine, ou le long des petites allées et des murs en pierres, où l'on découvre aménagements paysagers et arbres centenaires, le site est un véritable havre de paix.
Au bord de la piscine, ou le long des petites allées et des murs en pierres, où l'on découvre aménagements paysagers et arbres centenaires, le site est un véritable havre de paix.

« La Citronneraie » de François Mazet est située à mi-hauteur de la ville, à 120 mètres d'altitude et orientée face au soleil, elle offre une exposition très favorable à l'épanouissement des agrumes et à l'acclimatation des plantes tropicales.

L'origine de la propriété remonte aux environs du XVIIe siècle avec l'aménagement de restanques et la plantation d'oliviers, mais c'est vers 1850, avec la création d'une barme pour amener l'eau de source, qu'une maison est construite dans la tradition mentonnaise avec sa topia et ses plantations locales…

Originaire de Paris, la famille Mazet (le père de François) rachète la propriété - morcelée après la 2e Guerre - à des Mentonnais en 1952 et descend régulièrement pour les vacances.

Le jeune François, alors âgé de 8 ans, est « émerveillé par le lieu et les citrons ».

Il s'y installera à l'âge de vingt ans, pour s'occuper de la propriété qu'il ne cessera d'enrichir et d'agrandir.

Mais avant de se consacrer pleinement à la terre, François Mazet a été coureur automobile : champion de France de F3 en 1969, il s'est également illustré dans la F2 et la F1.

« J'ai profité de ma notoriété automobile pour parler de Menton et du citron ! » fait remarquer celui qui accueille régulièrement des journalistes, qui viennent filmer son jardin, mais aussi évoquer sa reconversion après ses exploits sur les pistes !

Désormais, une quarantaine de personnes découvrent chaque semaine le « Mas Flofaro », labellisé « Jardin remarquable » depuis dix ans*.

« Le travail est fait à 90% à la main, avec l'aide de deux jardiniers » indique le passionné.

Une mise en beauté titanesque qu'il espère bien voir continuer.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.