Deux films de Laurel et Hardy seront accompagnés par le pianiste de jazz Paul Lay. À voir en famille ce dimanche à l’Auditorium
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A.P.
Publié le 08/02/2020 à 11:06, mis à jour le 08/02/2020 à 11:06
Paul Lay est un spécialiste de l’accompagnement au piano de films muets. (DR)
Décidément, les ciné-concerts sont à la mode. Ils associent la projection d’un film à l’interprétation d’une musique en direct.
Depuis le début de la saison, nous avons déjà eu droit en octobre au bonheur du Philharmonique de Monte-Carlo accompagnant la projection de Fantasia de Walt Disney ; en novembre, à la prouesse du pianiste François Zigel accompagnant les quatre heures de la projection du film Les Nibelungen de Fritz Lang.
Ce dimanche, ce sera au tour du pianiste improvisateur de jazz Paul Lay d’accompagner des films muets de Laurel et Hardy.
Un pianiste, deux courts-métrages
Ce spectacle entrera dans le cadre de la saison des concerts du Philharmonique, même si l’orchestre n’y participera pas.
L’association des Amis du Philharmonique apportera sa participation financière à la réalisation du spectacle.
Paul Lay, qui dit s’inspirer de Thelonius Monk, Duke Ellington, Cecil Taylor, Paul Bley ou Ran Blake, et qui est couvert de prix décernés par des académies de disques ou des revues de jazz, s’est fait remarquer ces dernières années dans l’accompagnement des films muets. Il a été applaudi, en tant que tel, au dernier Festival de Menton.
Ce dimanche, c’est donc sur des films de Laurel et Hardy qu’il déploiera son talent. Deux courts-métrages seront au programme, en l’occurrence : Œil pour œil - les deux compères vendent des sapins de Noël au mois d’août et entrent en conflit avec un client dont ils finissent par démolir sa maison tandis que celui-ci détruit leur voiture -, et Ton cor est à toi - deux musiciens d’orchestre de kiosque voient leurs partitions envolées par le vent, les conséquences sont inattendues.
Les films seront bien sûr présentés dans une version restaurée. Ce concert entrera dans le cadre des « Concerts en famille » organisés par le Philharmonique de Monte-Carlo pour inciter les familles à venir avec leurs enfants.
De quoi méditer entre parents et enfants cette pensée de l’écrivain Georges Bernanos : « L’optimiste est un imbécile heureux. Le pessimiste, un imbécile malheureux. Vous pouvez très bien vous les représenter sous les traits de Laurel et Hardy. »
Laurel et Hardy dans Oeil pour œil. (DR)
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