Monaco accueillait hier soir un impressionnant spectacle de danse tahitienne traditionnelle, additionné d’un concours et du concert du chanteur tahitien Ken Carlter. Voyage, voyage
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Ludovic Mercier
Publié le 08/09/2019 à 10:18, mis à jour le 08/09/2019 à 10:18
Les meilleurs danseurs étaient présents hier soir. Des troupes d’Espagne, d’Italie, de Suisse et même de Toulon se sont affrontées. L’occasion de découvrir un spectacle vivant, séculaire, qui prend aux tripes. Cyril Dodergny
La rentrée, ce n’est facile pour personne. Même si, ici, on a la chance de bénéficier d’une généreuse arrière-saison, et qu’on n’a pas encore remisé les crèmes solaires, l’ambiance « retour au boulot » a de quoi filer un coup de mou.
Alors les vacances sont un peu revenues hier soir au Grimaldi Forum. Après Paris, où ces spectacles ont lieu depuis 2014, Tahiti a débarqué pour le Heiva Monaco 2019. Heiva, ça signifie la fête en tahitien.
« Ce qui nous intéresse, c’est de faire découvrir la Polynésie. On devait faire un événement dans le Sud. On voulait un endroit haut de gamme qui correspond à l’image de Tahiti. Et Monaco nous fait beaucoup rêver », expliquent le chanteur Ken Carlter et son épouse Séréna. Et on ne pense pas être dans le faux en disant que la Polynésie fait aussi rêver à Monaco…
Séréna précise : « Ce que nous voulons, c’est apporter une touche moderne. Cette danse qui est très ethnique, si traditionnelle, nous voulons l’emmener dans les plus beaux endroits. »
Nous avons assisté aux répétitions, hier, et nous avons été transportés. Pas de palmiers en carton-pâte ou de vagues en polystyrène : ici, le spectacle, ce sont véritablement les artistes qui l’assurent : « Parfois, les spectacles de danse traditionnelle sont tellement éloignés de la culture du public, qu’il ne s’y retrouve pas. Nous, nous voulons utiliser les techniques du spectacle moderne, avec les sons d’aujourd’hui et des éclairages de pointe pour vraiment toucher les gens au cœur. » Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fonctionne.
Du « Aparima », la danse langoureuse des vahinés, ou du « Ote’a », une danse rapide sur percussions (assurées par des musiciens en live), ou encore le célèbre « Haka », le spectacle était complet. Ken Carlter était là pour accompagner le public, assurer le fil rouge de la soirée, et lui offrir ses chansons ensoleillées.
Un moment de dépaysement assuré, qui donne envie de laisser le bureau pour filer en Polynésie.
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