Ce week-end, pour à peine vingt-cinq heures, la salle de la Pietà va être transformée en une faille spatio-temporelle par la grâce d’une exposition de peinture. Peintre autodidacte, plasticien et chercheur en beaucoup de domaines, dont la psychographologie, Ludovic Èche produit des œuvres lumineuses. Travaillant l’acrylique qu’il mêle à des matières naturelles - herbe, sable, fil... -, cherchant les contrastes, des mouvements, des teintes et des reliefs, il crée des paysages abstraits qui invitent au voyage. Et, devant ses toiles où l’or, l’argent et le bronze densifient les couleurs, chaque spectateur fait le sien, unique.
« Je ne donne jamais de nom à mes tableaux, ni de titre à mes expositions, confie l’artiste. Mon but est d’amener chacun à son propre voyage. Je passe de l’abyssal au spatial, j’évolue dans des mondes cachés, lointains. J’accorde une priorité à l’âme, à ce que l’on ne peut ni définir ni toucher concrètement.. à cet indéfinissable qui permet de nous définir... »
Cet Aveyronnais, qui expose depuis 2012 a un joli talent pour toucher l’âme du public et décrocher des récompenses. Le succès est tel que, fin 2014, il décide de tout arrêter, histoire de retrouver un peu de sérénité. Il a repris son travail et les expositions en 2016. Et le succès a continué. Parmi la vingtaine de récompenses déjà obtenues dont la moitié à l’international : la médaille d’or décernée par la Mondial Art Academia à Medellin (Colombie - Oct. 2017), 3e Prix du Salon international art & culture de Salerno (Italie, 2018), Certificat d’excellence décerné par la Circle Foundation for the Arts à New York, février 2019...
Sylvie Riberi, Turbiasque qui possède plusieurs tableaux de cet artiste attachant, a monté cette exposition qui se déroulera samedi 19 octobre, dès 10 heures - avec vernissage à 18 heures - et dimanche, de 9 à 13 heures. Trente-trois tableaux seront présentés, dont une dizaine de grands formats.
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