Cet ouvrage de Kurt Weill à message social n’est ni un opéra ni une comédie musicale mais un mélange des deux.
Il est présenté dans une fantastique mise en scène où sont superposés quatre étages d’appartements de deux immeubles de la rue. Cela fait du monde: il y a une cinquantaine de personnes à l’affiche!
Le spectacle met du temps à démarrer. Il culmine au milieu dans une brillante scène de comédie musicale puis sombre dans le drame à la fin.
Toute une troupe anglophone, rodée à la comédie musicale, évolue avec brio. Le chœur excelle, l’orchestre donne parfois l’impression d’être davantage dans du Wagner que dans du Weill.
Les enfants sont épatants: petits chanteurs de l’Académie de musique de Monaco, comédiens de l’International School et deux solistes de l’Académie de musique de Dortmunt.
C’est ainsi que, pour deux semaines, interrompant sa programmation lyrique traditionnelle, l’opéra de Monaco s’est mis en Weill.
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