Le Printemps des arts entre déjà dans sa troisième semaine. Comme le temps passe, constateront avec leur sagesse séculaire les philosophes du quotidien !
André PeyregnePublié le 27/03/2012 à 07:09, mis à jour le 27/03/2012 à 09:11
La soirée tambourin.DR/Alain Hanel/Printemps des arts
Le Printemps des arts entre déjà dans sa troisième semaine. Comme le temps passe, constateront avec leur sagesse séculaire les philosophes du quotidien !
Une extraordinaire série de concerts nous attend à partir de vendredi avec les symphonies de Bruckner interprétées par les grands orchestres Tonhalle de Zurich, London Symphony Orchestra, Staatskapelle de Dresde et le Philharmonique de Monte-Carlo.
Si l'on fait un bilan des jours écoulés, deux concerts apparaissent comme phares : celui du tambourin, vendredi, et celui de la musique médiévale, le lendemain.
Combien de doigts avait, vendredi, le tambouriniste Carlo Rizzo, pour frapper son instrument avec autant de virtuosité ? Sa performance fut fascinante.
Vertigineux
Le concert avait quelque chose de surréaliste en ce lieu: c'était certainement la première fois que dans le décor somptueux de la Salle Empire de l'Hôtel de Paris, se produisaient des percussionnistes africains, hindous ou persans.
La rencontre de quatre percussionnistes venus de civilisations différentes fut vertigineuse. Lorsqu'ils ne dialoguaient pas avec leurs instruments, ils le faisaient avec des onomatopées sorties de leurs bouches. On assista à des dialogues haletants qui, bien que sans mots, étaient plus passionnants que les débats sur la présidentielle à la télévision !
Samedi, en la Salle Garnier, changement de décor et de style: Katarina Livljanic, soliste du groupe Dialogos déclama des litanies croates du XVIe siècle et en les accompagnant de gestes expressifs de comédienne. Un moment de pure beauté...
Soirée médiévale en la salle Garnier.DR/Alain Hanel- Printemps des arts.
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