Dans le cadre du Printemps des Poètes, la médiathèque avait organisé une séance de déclamation poétique, ouverte à tous, autour des auteurs et poètes du XXe siècle. Venues pour leur visite hebdomadaire à la médiathèque, Camille, 7 ans, Pauline, 11 ans et demi, jeunes Turbiasques élèves à Monaco, et Stéphanie, leur maman, se sont prises au jeu en découvrant les poèmes préparés par Arzu Marie, la responsable des lieux. Et Rita, autre visiteuse, les a suivies.
Saute saute sauterelle... C'est Camille, grimpée sur une chaise, qui commence avec ce poème de Desnos qu'elle a choisi. Pauline, de même, enchaîne avec Le Chat, de Guillaume Apollinaire. Stéphanie lira Je suis comme je suis de Prévert après en avoir demandé le texte à Arzu Marie. « Ce poème, je l'ai appris quand j'étais adolescente. À cette époque où le corps se transforme, où l'on éprouve un certain mal-être, il m'a beaucoup plu », dit-elle. Et Rita livrera Un poème de Raymond Queneau. Camille, enhardie, remonta sur son piédestal avec Une fourmi de dix-huit mètres... de Desnos et Pauline livra le mot de la fin, emprunté à Pierre Reverdy : Le poète est une fabrique d'images.
Osons ajouter : « et d'émotions à partager ».
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