La comédie muscile "The Bodyguard" côté coulisses avant la première

Visite à l'intérieur du Grimaldi Forum, hier, quelques heures avant la première représentation de la comédie musicale en Principauté. Où tout se met en place sans stress, expérience oblige…

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Nicolas Hasson-Fauré Publié le 24/06/2016 à 05:04, mis à jour le 24/06/2016 à 05:04
Concentration et no stress, quelques heures avant le début du show. Photo Michael Alesi

Tout doucement, un homme gratte une guitare. Un peu plus loin, des techniciens pianotent sur des écrans tactiles. Le visage concentré, d'autres vérifient des listings ou font glisser de grosses valises à roulettes le long du sol. Tout se déroule au milieu de mètres et de mètres de câbles, de caisses de matériel ou de serveurs, hier après-midi. D'ici quelques heures, ce sera la première représentation de The Bodyguard à Monaco au Grimaldi Forum.

A l'intérieur du grand bâtiment vitré, les techniciens s'activent, histoire que tout soit prêt. Il n'y a pas vraiment de stress dans l'air : c'est la trentième fois qu'ils s'installent comme ça dans une salle, le spectacle tournant depuis presque deux ans. Tout le monde sait ce qu'il a à faire. Même si la comédie musicale est hors normes.

L'équipe de The Bodyguard vient avec 400 lumières, 18 moteurs pour changer de scènes… Sept énormes camions ont fait la route depuis le sud de l'Angleterre.

Ce matériel, il faut l'installer. Une vingtaine de membres de l'équipe, plus des techniciens du Grimaldi Forum, s'en occupent depuis mercredi matin. Tout doit être prêt pour une heure avant le show.

« On vérifie tout ce qui va sur la scène, tout ce qui bouge, explique Jason Capewell, le directeur de la tournée. On s'assure que tout est là, et que tout marche. On fait parfois aussi quelques petites réparations. » Il parle notamment des 18 « scènes » différentes de la comédie musicale. « C'est beaucoup », commente Alfonso Ciulla, le directeur artistique du Grimaldi Forum. « Il y a beaucoup de décors, beaucoup de lumières, dit-il encore. C'est une scénographie très moderne, très proche du cinéma. »

Cela permet de montrer au public quelque chose de différent des autres comédies musicales.

Quelques étages en-dessous de là, il y a ceux qui restituent l'histoire de la star et de son garde du corps sur scène. D'insistantes notes de musique électronique s'échappent d'une salle de répétition. C'est la bande-son de l'échauffement des danseurs. Ils écartent les jambes, bougent les bras, tournent sur eux-mêmes, font des flexions… Et puis ils échauffent leurs voix.

Un peu après, Jason Capewell reprend la parole. Il briefe tout le monde, en demi-lune autour de lui. Les comédiens quittent alors la grande salle lumineuse. Dans quelques heures, ils vont se diriger vers la scène de la salle des Princes. Ils y retourneront le soir ou l'après-midi jusqu'à dimanche. En coulisses, les techniciens, eux, continueront à s'assurer que tout fonctionne.

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Monaco-Matin

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