Alors que le monde entier a les yeux rivés sur la Russie en raison de la Coupe du monde de football, hier, au cinéma des Beaux-Arts, était lancée la 5e édition du Festival d'art russe et du cinéma.
« Je suis honorée de promouvoir ma culture à travers ce festival. D'une année sur l'autre, on essaye de le faire grandir et de trouver des thèmes différents pour le rendre à chaque fois attractif pour la communauté russe très présente sur la Côte d'Azur et pour les autres nationalités », explique Marina Sytcheva, présidente de Event Art Monaco, l'association qui est à l'origine de cet événement au programme riche et varié.
Une sélection de choix
Dans le plus vaste état du monde, 2 018 est l'année du théâtre. C'est donc tout naturellement que l'événement monégasque s'en est imprégné pour sa programmation. Dans les salles du cinéma des Beaux-Arts seront projetés trois longs-métrages et deux courts-métrages signés par des réalisateurs de renom, tel que Boris Klebnikov et son film Arythmie, diffusé gratuitement aujourd'hui à 11 h 15. Une œuvre qui s'est d'ailleurs démarquée lors de la semaine du cinéma à Paris l'an passé. Salyut 7, de Klim Shipenko, sera projeté à 15 h.
Pour les passionnés de nature et de milieux aquatiques, l'invité d'honneur est le navigateur français Yvan Griboval, qui présente ce matin à 10 h 30, son documentaire intitulé Expédition océanographique. L'occasion de pouvoir échanger avec lui sur ses nombreuses expéditions.
Un artiste tous azimuts
Pour la première fois, le festival s'est enrichi d'une exposition artistique, elle aussi au cinéma des Beaux-Arts. Jusqu'à ce soir il est possible d'admirer des bustes en bronze, ainsi que quelques peintures du très original Grégory Pototsky.
L'artiste au sourire facile et un brin excentrique présentera pour l'occasion un buste à l'effigie de la Princesse Grace, qu'il considère comme « l'incarnation de la bonté sur le Rocher ». Mais le personnage qui voyage à travers le monde entier a également une autre idée en tête. Il souhaiterait également rencontrer le prince Albert II. « Je voudrais, comme je l'ai déjà fait dans 35 pays, installer un pissenlit "Dandelion" en Principauté. Une œuvre qui symbolise la gentillesse. » Peut-être en aura-t-il l'occasion lors du gala qui clôturera l'événement, ce soir, au Yacht-club de Monaco.
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