La Mégère Apprivoisée » se joue pour la première fois à Londres au Royal Opera House - Covent Garden, demain et jeudi 4 août.
La chorégraphie créée par Jean-Christophe Maillot avec le Ballet du Théâtre du Bolchoï, il y a à peine plus de deux ans, est à guichets fermés.
Aussitôt après les créations mondiales interprétées des Ballets de Monte-Carlo et la reprise de Roméo et Juliette présentées à la salle Garnier de l'Opéra de Monte-Carlo, le chorégraphe-directeur est parti à Londres pour travailler à nouveau avec les artistes russes Bolchoï.
Diffusée dans 1 500 salles à travers le monde
L'œuvre réglée pour et avec le Bolchoï s'inscrit déjà comme une pièce majeure de Jean-Christophe Maillot. Le succès rencontré à Moscou, le soir de la création mondiale, le 4 juillet 2014, a donné à la pièce un élan exceptionnel : trente-quatre représentations à guichets fermés entre Moscou et Monte-Carlo depuis sa création et trois Masques d'Or décernés (meilleur spectacle, meilleur danseur et meilleure danseuse).
Et pour la toute première fois dans l'histoire de la compagnie monégasque, l'œuvre a également été diffusée en direct et en différé dans 1 500 salles de cinémas dans le monde en janvier dernier avec le réseau Pathé Live.
Et décidément, « La Mégère apprivoisée » a été l'œuvre des « premières fois ».
De son côté, le chorégraphe-directeur a découvert le talent des danseurs d'une autre compagnie que la sienne - le Bolchoï, compagnie qui, quant à elle, invitait pour la première fois un artiste étranger pour créer une soirée entière avec les danseurs moscovites.
« Les danseurs sont formidables. Jean-Christophe les a vraiment aimés et nous a donnés en retour, comme en cadeau, un très grand spectacle », souligne Sergei Filin, directeur du Ballet du Bolchoï.
Le chorégraphe des Ballets de Monte-Carlo s'est entouré de ses fidèles compagnons : Jean Rouaud pour la dramaturgie, Ernest Pignon-Ernest pour la scénographie et Dominique Drillot pour les lumières.
Une première pour Augustin Maillot, qui a réalisé pour la première fois les costumes d'une création de son père. Et Bernice Coppieters, danseuse étoile et artiste emblématique de la compagnie monégasque, a assisté pour la première fois le chorégraphe.
C'est donc deux soirées exceptionnelles que s'apprête à donner le Covent Garden.
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