Plus qu'un pôle d'attractivité, à Monaco, la culture est un levier économique ». D'une formule, Jean-Charles Curau, directeur des affaires culturelles de la Principauté, a tout dit. Ou presque. Quand, en France, la culture est toujours considérée comme « coûteuse », comme une « variable d'ajustement budgétaire » ou comme un « jouet réservé à une certaine élite », Monaco en fait l'un des piliers de son développement. Un atout. Pas un surcoût. À telle enseigne que, depuis 150 ans, le mécénat irrigue la vie culturelle du Rocher.
Soutien des patrons
Mieux encore ! Si, à Monaco, la culture tend à l'excellence, elle se veut avant tout... populaire ! La preuve : « Le coût du fauteuil est ici le plus bas d'Europe », assure Jean-Charles Curau.
Pour Axel Hoppenot, directeur marketing de la SBM, l'équation est simple : «Ce sont les frissons, les surprises et le plaisir d'une bonne programmation qui remplissent nos chambres d'hôtels ».
Michel Dotta, le président de la CDE, confirme qu'il est naturel pour les entreprises monégasques de soutenir la culture.
Enfin, la relève semble assurée. Tony Guillemot, président 2012 de la Jeune chambre économique de Monaco, a indiqué lors du débat que la JCE venait « de créer une commission art et culture pour faire découvrir des manifestations culturelles à des jeunes de la Principauté. Et pour promouvoir l'attractivité de Monaco au sens large ».
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