Véritable star mondiale depuis son rôle de Gabrielle Solis dans Desperate Housewives, la petite brune s’est livrée sur la fin de l’aventure après huit saisons. Elle a même parlé politique...
Une petite poupée apprêtée. Voilà la première impression donnée par la belle Eva Longoria lorsqu'elle arrive au Festival télé de Monte-Carlo. Dans ses pas - des talons aiguilles roses - une noria de journalistes. Certains filment même son entrée aux toilettes. Pas de doute, la star du jour, c'est elle. En même temps, l'ancienne femme de Tony Parker a squatté notre télévision pendant huit ans avec son rôle de Gabrielle Solis dans Desperate Housewives, dont l'ultime saison est diffusée en ce moment sur Canal +.
Alors le film, c'est pour quand ?
Il n'y aura pas de film. On a eu huit années pour explorer au maximum les personnages de la série. C'est d'ailleurs pour ça que nous avons arrêté la série. C'est complètement différent de Sex and the City qui a duré beaucoup moins longtemps, par exemple.
Avez-vous des points communs avec Gabrielle Solis ?
Au début de la série, on était l'exact opposé. Elle était vénale, matérielle, infidèle. À fur et à mesure, nos deux personnalités se sont rapprochées. Vers la fin, Gabrielle était devenue une femme aimante, dévouée à ses enfants, à sa famille.
Êtes-vous une vraie Desperate ?
Oui, quand j'étais mariée [rires]. Mais comme vous le savez, ce n'est plus le cas [elle fait un grand sourire complice]. Malgré l'arrêt de la série, je reste très occupée.
C'est difficile de quitter une aventure aussi longue que Desperate ?
C'est triste, oui. Émouvant, aussi. C'est huit ans de ma vie, mine de rien. Le soir de la dernière prise, nous avons fait la fête entre nous. On voulait partager ce moment avec toute l'équipe. La série a été un vrai phénomène. On ne s'en n'est pas rendu compte au début...
Votre meilleur souvenir ?
Le pilote. On a tourné jusqu'à quatre heures du matin. On se disait que personne ne regarderait cette série. Il y avait de l'alcool, aussi. J'ai beaucoup de souvenirs liés à l'alcool sur la série. C'est bizarre [rires].
Et votre avenir, maintenant ?
Je vais continuer mon rôle de producteur, notamment pour la série Devious Maidsqui parle de quatre femmes latinos. Nous sommes en négociations avec Lifetime pour la diffusion. Je serai également à l'affiche d'un film avec Andy Garcia - For Greater Glory - ainsi que d'autres projets ciné. J'ai quand même envie de prendre un peu de temps pour moi. Mon rythme de travail a été intense ces dernières années. Quoi qu'il en soit, je vais revenir à la télévision. J'adore ce support.
Et le bébé, c'est pour quand ?
Pas pour tout de suite. Je n'arrête pas de faire des activités avec la presse. Sachez que pour me séduire, il faut avant tout avoir de l'humour [rires].
Vous êtes originaire du Texas, vous devez être fière du retour de la série Dallas, non ?
«Yihaaaa» [avec un accent de cow-boy texan]. J'étais fan de la série quand j'étais adolescente. Je me souviens des soirées autour de la télé, en famille, à regarder les aventures de JR. Ça fait partie des classiques, comme Les Feux de l'amour dans lequel j'ai joué au début de ma carrière. C'était une fierté pour ma famille originaire du Mexique car les latinos ne sont pas très présents dans les séries.
Vous êtes également très impliquée dans le comité de réélection de Barack Obama ?
En tant que femme et latino, je suis doublement concernée par les problèmes de discrimination du pays. De ce point de vue, l'élection du Président Obama a été un grand soulagement aux USA. C'est le seul qui œuvre pour les plus démunis. Je fais de la politique depuis que j'ai 17 ans. Forcément, soutenir Obama sonne comme une évidence. D'autant qu'il ne faut pas oublier l'importance du vote latino pour les prochaines élections. J'y crois !
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