Des icônes brodées exposées sur le Rocher

À mi-chemin entre des bijoux précieux et des objets d’art, le service culturel du diocèse présente jusqu’au 3 avril une exposition d’icônes brodées venues de Russie.

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C.V. Publié le 15/02/2020 à 11:00, mis à jour le 15/02/2020 à 11:00
Cyril Dodergny

À mi-chemin entre des bijoux précieux et des objets d’art, le service culturel du diocèse présente jusqu’au 3 avril une exposition d’icônes brodées venues de Russie. Une première en Principauté que de réunir ces pièces contemporaines représentant des personnages religieux. Sur des tableaux brodés et sertis de pierres précieuses.

« La technique a été inventée au Moyen Âge. Elle est arrivée en Russie avec une princesse byzantine, Sophie, épouse du tsar Ivan III, qui a emmené cette tradition de son pays et qui est devenue très populaire en Russie jusqu’à la Révolution, car on se déplaçait avec ses icônes », souligne Ekaterina Semenikhina, consul honoraire de Russie à Monaco.

Un savoir-faire remis à l’honneur

La tradition oubliée est redevenue active il y a trois décennies via l’atelier Prikosnovenie à Moscou qui s’est mis à fabriquer à nouveau ces visages de saints comme des écrins précieux. Ce sont ces pièces que s’est mis à collectionner la comtesse Natalia Valevskaya Savoretti qui a prêté ses trésors à la Principauté pour les montrer dans le péristyle de la cathédrale. La collection compte quelques « bijoux » étonnants de finesse sur des icônes entièrement brodées.

Une série d’icônes en bois du XVIIIe siècle complètent la présentation. Elles ont été prêtées, elles, par la paroisse orthodoxe russe des Saints Martyrs royaux à Monaco, qui a participé activement à l’exposition visible jusqu’au 3 avril.

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