Conférences, tables rondes, sessions live de dessin...: découvrez le programme du 6e salon MAGIC qui fait son grand retour à Monaco
Le salon mettant à l’honneur la pop culture japonaise n’avait pas pu se tenir depuis 2019. La sixième édition, les 25 et 26 février, offrira du grand spectacle pour les amateurs du genre.
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Cédric VERANYPublié le 09/02/2023 à 14:00, mis à jour le 09/02/2023 à 13:08
Cédric Biscay, concepteur et organisateur du salon MAGIC, avec la cosplayeuse française Koneko pour lancer la sixième édition au Grimaldi Forum.Photo Jean-François Ottonello
Tout vient à point à qui sait attendre. Même si, quatre ans, ça peut paraître (très) long. Après une dernière édition en 2019, le salon MAGIC reprendra du service les 25 et 26 février, toujours au Grimaldi Forum. Cette sixième édition s’est fait attendre.
En 2020, l’événement avait été annulé quatre jours avant son ouverture par les prémices de la pandémie. En 2021 et 2022, l’incertitude sanitaire et les difficultés pour voyager ont contraint à chaque fois à un report.
L’année 2023 sera la bonne pour un come-back qui ravit l’équipe de la société audiovisuelle monégasque Shibuya Productions, ragaillardie par un exceptionnel haut patronage de la princesse Charlène pour cette sixième édition, qui s’étalera sur deux jours.
"Au croisement entre l'art, la science et l'éducation"
Si le temps a passé entre 2019 et 2023, l’esprit de la manifestation demeure fidèle à celui de son lancement en 2015. En proposant aux visiteurs un concentré de pop culture à dominante japonaise, piochant dans l’univers des BD, des mangas, des jeux vidéo, de la musique, du cinéma et des nouvelles technologies.
"Chaque visiteur doit pouvoir trouver des réponses à ses attentes et apprendre des choses", souligne Cedric Biscay, patron de Shibuya qui place MAGIC "au croisement entre l’art, la science et l’éducation pour tous".
Le programme confirme ces volontés et Cédric Biscay assure "d’un réel engouement" parmi les aficionados qui attendaient le retour du salon.
En pratique, le dernier week-end de février sera composé de conférences, tables rondes, sessions live de dessins, expositions et ateliers. Le tout proposé gratuitement au public. "Et dans une atmosphère familiale que nous mettons en valeur. Nos artistes se sentent bien ici", souligne Dominique Langevin, qui pilote l’organisation. L’équipe de Shibuya y tient.
Leur salon n’est pas un magasin pour faire son shopping d’accessoires de la pop culture nippone ou yankee, puisqu’il privilégie les rencontres entre le public et celles et ceux qui font les mangas ou les jeux vidéo.
Un coup de pouce aux créateurs
Dans cette optique de partage, la Médiathèque de Monaco mettra à l’occasion du salon, une partie de ses collections en matière de mangas à disposition du public. Un public qui pourra voir aussi les coulisses de cette discipline.
En effet, depuis sa création MAGIC propose un concours international de manga - le seul aspect du salon qui a continué pendant la pandémie - et qui permet à des auteurs de proposer leurs travaux aux cadors de la discipline. En l’occurrence, la maison d’édition Shueisha.
Soixainte-trois mangaka en devenir ont participé cette année. Une dizaine a été sélectionnée, et leurs planches traduites en japonais. Et seulement cinq projets ont été retenus : deux de France, deux de Russie et un du Royaume-Uni.
Leurs auteurs auront trente minutes pour pitcher leur projet lors du salon devant un jury. Et le gagnant partira ensuite trois semaines au Japon, pour peaufiner son projet. Qui sera peut-être à l’honneur lors d’un salon MAGIC dans le futur? Qui sait…
Rian Cyd, double champion du monde de cosplay, fera partie du jury du concours.Photo DR.
Un "championnat du monde" avec les stars du cosplay
Les amateurs en salivent déjà. Pour les néophytes, le cosplay (contraction anglophone de costume et play pour jouer, NDLR) est une discipline où les participants incarnent des personnages issus des univers de la bande dessinée, de jeux vidéo, de films ou de romans.
Et depuis 2015, le salon monégasque permet aux cosplayeurs de se mesurer dans un concours - le MAGIC International Cosplay Masters - devenu une référence mondiale. Depuis sa création, une centaine de participants sont venus s’y costumer, en provenance d’une quarantaine de pays.
Les quinze meilleurs internationaux de la discipline
L’édition 2023 promet de réunir les quinze meilleurs internationaux de la discipline actuellement, qui viendront de quinze pays.
Condition impérieuse: présenter à Monaco un costume et une prestation exclusive, jamais réalisée ailleurs.
"Et le costume doit être fait main, pas acheté, comme de la haute couture", précise Koneko, cosplayeuse française qui décrit la technique comme l’art "de porter une tenue et de représenter le caractère du personnage que l’on incarne".
Le maquilleur d’Harry Potter pour juré
Chaque concurrent aura une minute trente pour convaincre sur scène. En travaillant sa performance comme une petite pièce de théâtre pour raconter une histoire sur scène et divertir le public.
"Aujourd’hui, avec le salon, nous nous adressons à une audience internationale et les cosplayeurs sont nos premiers ambassadeurs", souligne Dominique Langevin chez Shibuya Productions.
Annonçant que la présentation de ce concours sera confiée à un trio de professionnelles du cosplay: la Française Pichu, l’Argentine Lady Lemon et la Grecque Horo von Kaïda. À leurs côtés un jury d’experts : Reika, une référence dans le milieu, la Japonaise est connue de tous.
Rian Cyd, double champion du monde de cosplay, originaire d’Indonésie, et vainqueur à Monaco en 2019.
Puis Nick Dudman, maquilleur orfèvre pour le cinéma. Son travail pour la saga Harry Potter a fait sa renommée. Mais sa carrière est jalonnée d’autres personnages iconiques.
Nick Dudman a travaillé avec ses équipes pour faire naître le personnage de Yoda dans Star Wars, a collaboré à la superproduction de Luc Besson, Le cinquième élément.
Et a également maquillé Jack Nicholson pour qu’il se glisse dans la peau du Joker, dans Batman.
À Monaco, Nick Dudman et ses comparses jurés devront évaluer les quinze candidats selon trois critères: la qualité du costume, la ressemblance avec l’image de référence et la performance sur scène.
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