Conférence: les arts de la Renaissance font salle comble

La conférence « Florence : la représentation de l'homme de la Renaissance » (1), présentée par Annie Carletti jeudi, a fait salle pleine au Théâtre Princesse Grace. Etaient mis en avant les artistes Masolino, Masaccio et Andrea del Verrocchio.

Sony Ith Publié le 03/05/2012 à 07:04, mis à jour le 04/05/2012 à 09:29
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Annie Carletti a souligné les messages et symboliques des œuvres, allant des regards, gestes, jusqu'aux drapés des robes. S. I.

La conférence « Florence : la représentation de l'homme de la Renaissance »*, présentée par Annie Carletti jeudi, a fait salle pleine au Théâtre Princesse Grace. Etaient mis en avant les artistes Masolino, Masaccio et Andrea del Verrocchio.

A la chapelle Brancacci, on apprendra que Masaccio a représenté pour la première fois l'homme et son ombre portée, les pieds posant par terre. Cette ombre qui «inscrit l'homme dans l'histoire» et permet de situer le moment de l'événement. « Masaccio peint des hommes réels, il nous fait entendre le bruit de la vie et le réconfort de la vie qui n'est pas miracle, mais présence humaine, fraternité, entraide», explique la conférencière.

Moins moderne que Masaccio, Masolino s'applique dans ses réalisations des beaux corps et visages.

« L'homme est au centre du monde »

Quant à Andrea del Verrocchio, on le découvre à travers son œuvre L'incrédulité de saint Thomas, le saint patron du Tribunal du Commerce, qui veut des preuves de la vérité avant de promulguer des sentences. Il est à noter qu'au début de la Renaissance, «le doute croît à mesure que progressent les connaissances : la terre plate devient ronde. Côté sculpture, la statue sort de l'église, se détache du mur et des niches protectrices et va occuper le centre de la place : l'homme est au centre du monde. En architecture, Filippo Brunelleschi "pensera" la coupole du Duomo avant de la réaliser.»

Annie Carletti, comme si le partage de son émoi pour l'Art de la Renaissance à Florence ne suffisait pas, a conseillé au public qui l'a fort applaudie, d'y faire un voyage, car comme le dit un Florentin : «On ne va pas là-bas, on va là-haut.»

Née à Monaco, Annie Carletti est également auteur du livre « Etre après l'anorexie », publié aux éditions Bénévent, qui est à la fois témoignage, conceptualisation et ouverture sur l'anorexie. C'est à Florence qu'Annie a trouvé « sa renaissance ». Elle a mis de l'art dans sa vie et... de la vie dans son art.

*Organisée par le diocèse de Monaco, et le service diocésain à la culture.

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