Cinq bonnes raisons d'aller voir l'expo Marc Quinn à Monaco

La première fois, c'était il y a deux ans : le Musée océanographique de Monaco confiait ses cimaises à un artiste contemporain, Damien Hirst. En 2012, c'est le Britannique Marc Quinn qui s'invite dans les lieux jusqu'au 15 octobre prochain. L'exposition « The littoral zone » est ouverte au grand public. Nice-Matin s'y est rendu. Une évidence : cela vaut le déplacement. Démonstration en cinq temps.

Axelle Truquet Publié le 12/05/2012 à 07:11, mis à jour le 12/05/2012 à 11:52
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Marc Quinn, sur la terrasse du musée océanographique au milieu de « The shadows of the clouds », une œuvre composée de cinq sculptures géantes réalisées d'après des agrandissements de grains de pop-corn. Olivier Ogéron

La première fois, c'était il y a deux ans : le Musée océanographique de Monaco confiait ses cimaises à un artiste contemporain, Damien Hirst. En 2012, c'est le Britannique Marc Quinn qui s'invite dans les lieux jusqu'au 15 octobre prochain. L'exposition « The littoral zone » est ouverte au grand public. Nice-Matin s'y est rendu. Une évidence : cela vaut le déplacement. Démonstration en cinq temps.

1_En famille

Marre de la sempiternelle promenade dominicale sur le bord de mer ? Direction le Musée océanographique avec toute la famille. Les plus jeunes pourront, outre le fait d'admirer les poissons, s'intéresser à l'art contemporain. Et donner leur avis aux parents qui risquent fort d'être surpris. « Les enfants voient les choses de manière totalement différente », explique Marc Quinn.

2_Rencontrer la famille de Marc Quinn

Quitte à y aller en famille, autant découvrir celle de l'artiste. En effet, ses deux fils de 6 et 10 ans sont présents dans l'expo. « Planet » la sculpture monumentale d'un bébé en apesanteur sur le parvis est inspiré par l'aîné. Le frère cadet est, quant à lui, représenté dans le tableau « Littoral zone » sur lequel un garçonnet fait face à un iguane sur une plage des îles Galapagos.

3_Découvrir l'art contemporain

Les néophytes en matière d'art n'ont rien à craindre. Ici, l'artiste lui-même refuse de livrer trop d'explications sur les œuvres. Pour lui, « l'art pose des questions, la science donne des réponses ». Le spectateur est libre d'aimer ou pas. L'objectif est juste de l'amener à s'interroger.

4_« Self», une œuvre de sang

«Self», c'est un peu la carte de visite de Marc Quinn. Il a commencé cette série d'autoportraits en 1991. Et si elle est autant réputée, c'est parce qu'elle est composée de sculptures de son propre visage réalisées avec son sang gelé.

Toutes les six semaines, l'artiste se prélève un demi-litre de sang qu'il congèle. Une fois qu'il a récolté 5 litres - ce que contient le corps humain - il les coule dans un moule qu'il surgèle ensuite. « Cela montre la capacité qu'a le corps à se régénérer », révèle Marc Quinn. Quoi qu'on en pense, « Self » a le mérite de ne laisser personne indifférent.

5_Deux visites en une

Le Musée océanographique a récemment accueilli sept nouveaux pensionnaires : des tortues du Mali. Elles sont confortablement installées sur la terrasse du bâtiment dans la zone dédiée à la détente avec une aire de jeu et un bar. Même si l'art contemporain n'est pas votre tasse de thé, il reste l'ensemble du musée à aller voir, des aquariums aux squelettes d'animaux marins.

Deux visites en une, finalement !


« The littoral zone », jusqu'au 15 octobre au Musée océanographique. Ouvert tous les jours (sauf celui du Grand Prix) de 9 h 30 à 19 h (jusqu'à 19 h 30 en juillet août). Tarifs : de 7 à 14e. Rens. : 93.15.36.00.

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