Le musée de la villa les Camélias à Cap-d’Ail accueille jusqu’au 20 décembre une exposition des clichés du photographe Roland Kara.
Des tirages en noir et blanc profondément humanistes qui plongent ou replongent le visiteur dans la France de ces trente dernières années. Mises en relief par les éclairages du musée, les photos de Roland Kara sont pleines de surprises, le photographe étant, de ses propres mots, « en recherche de l’émotion et du détail ».
Avec son argentique, il capture l’inattendu, collectionnant des photos volées d’instants drôles, tendres ou qui provoquent le questionnement.
S’il était né dans les années 2000, il posterait ses photographies qui récolteraient des cœurs sur Instagram et deviendraient virales pour certaines. Mais Roland Kara n’est pas un millénial et il offre le plaisir de vraies photos riches, profondes et tirées en grand format. De celles qu’on peut prendre le temps de regarder, qui vous happent et vous ouvrent tout un monde. Héritier revendiqué de Robert Doisneau ou Robert Kappa, il offre des noirs et blancs pleins des couleurs de la vie de tous les jours, révélant ces petits instants qui, finalement, sont peut-être le secret du bonheur.
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