Attention, haute tension ! 2

La Formule E « Gen2 », plus puissante et endurante, met les watts aujourd’hui. Neuvième étape de la saison 5, la course monégasque accouchera-t-elle d’un neuvième vainqueur différent ?

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Publié le 11/05/2019 à 10:26, mis à jour le 11/05/2019 à 10:26
Observateur attentif de la veillée d’armes, hier, Nico Rosberg a alimenté sa chaîne You Tube en compagnie du pilote brésilien du team Audi-Abt Lucas di Grassi, le champion de la saison 3.
Observateur attentif de la veillée d’armes, hier, Nico Rosberg a alimenté sa chaîne You Tube en compagnie du pilote brésilien du team Audi-Abt Lucas di Grassi, le champion de la saison 3. Thibaut Parat

Pour faire la pub de sa saison 5, le championnat FIA Formule E pourrait reprendre in extenso le slogan jadis scandé par une chaîne de grands magasins. Car sur les tourniquets urbains électrisés par la nouvelle monoplace « Gen2 », en effet, « à tout instant, il se passe quelque chose ! »

Ad Diriyah (Arabie Saoudite), Marrakech, Santiago du Chili, Mexico, Hong Kong, Sanya (Chine) et Rome le savent. Paris aussi ! Pimenté par un déluge aussi violent que soudain, le dernier ePrix en date (27 avril) n’a pas été avare en dérapages et autres rebondissements.

Aujourd’hui, qu’en sera-t-il à Monaco ? Une certitude : même si la grenouille du Rocher ne prévoit aucun orage, il y aura de l’électricité dans l’air au tournant de cette 3e édition marquant l’entrée en scène d’une FE au look ravageur qui monte sensiblement en puissance et tient désormais la distance d’une course.

Alors que l’on entre dans le money-time - cinq sprints à disputer, ici puis à Berlin, Berne et New York, la finale américaine accueillant deux épreuves en deux jours -, pas moins de huit pilotes se tiennent en 25 points, la valeur d’une victoire. Autant dire que chacun peut gagner gros tout près du Casino. Ou perdre lourd...

Frijns leader talonné

On pense d’abord aux deux hommes les plus survoltés du moment. Brillant vainqueur au pied de l’hôtel des Invalides, le Néerlandais Robin Frijns (team Envision Virgin Racing) tient la corde de justesse au classement provisoire. Une petite longueur d’avance sur l’Allemand André Lotterer (DS Techeetah), héros puissance 3 des 24 Heures du Mans.

Le coéquipier français de ce dernier, Jean-Eric Vergne, occupe, lui, le 6e rang, à 19 points. Victime de plusieurs accrochages et pénalités, le champion en titre n’a pas le choix : il doit finir aux avant-postes pour conserver ses chances de devenir la première tête doublement couronnée (voir page suivante). Si affinités avec le plus court tracé de la saison empruntant la partie basse du circuit F1, l’ancien voisin de stand de Daniel Ricciardo chez Toro Rosso pourrait déjà épingler un second succès à son tableau de chasse. Une prouesse jamais vue depuis l’ouverture des hostilités puisque les huit virages négociés ont souri à huit vainqueurs différents.

Voilà, faites vos jeux ! Ceux qui veulent miser sur un neuvième larron peuvent toujours choisir Sébastien Buemi (Nissan e.Dams). Le Suisse, invincible ici lors des deux précédents passages, n’a pas ouvert son compteur. Idem pour Felipe Massa, la tête d’affiche du constructeur monégasque Venturi, qui se verrait bien signer un coup d’éclat « à domicile ».

Top départ à 16 h 30. Attention, haute tension !

Impliqué en Formule E depuis la saison 3, le constructeur anglais, qui a décroché sa première victoire il y a un mois à Rome grâce au Néo-Zélandais Mitch Evans, met les bouchées doubles cette année. Nouvelle épreuve de support dont la manche monégasque se déroulera en baisser de rideau (départ à 18 h 15), le Jaguar I-Pace eTrophy met aux prises des SUV « zéro émission » spécialement affûtés (325 kW, soit 440 ch). Vainqueur à Paris, l’Américain Bryan Sellers occupe pour l’instant la tête du classement général. La Française Célia Martin, quant à elle, pointe au 4e rang de la catégorie Pro-Am. À noter la présence d’Anthony Beltoise en tant que pilote invité.

LAT/Formula E.

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