Zhanna Shamalova avait jusque-là l’habitude de poser dans les magazines de mode. Depuis quelques jours, c’est sur les murs du quartier de l’Arbat, le petit "Montmartre" de Moscou, que son portrait est placardé. Les affiches relaient un mandat d’arrêt officiel du ministère des affaires intérieures de la Fédération de Russie délivré le 17 février dernier.
Son crime? Avoir "diffamé" et "calomnié" des "personnes importantes". En l’occurrence, Kyrill Shamalov, ce jeune milliardaire russe surnommé "le gendre de Poutine".
Cette jet-setteuse moldave de 45 ans, habituée de la Côte d’Azur, serait à l’origine du divorce de l’oligarque et de la fille cadette du maître du Kremlin, Katerina. Toujours est-il qu’en 2018 Zhanna a épousé en seconde noce l’ex-gendre de Poutine. L’idylle n’aurait été que de courte durée. Trois ans plus et une fillette née de mère porteuse tard, le couple se déchirait déjà sur les réseaux sociaux. La jet-setteuse se plaint d’avoir été déchue de ses droits maternels et expédiée à Monaco par son futur-ex mari.
Recherchée à Moscou et oubliée par le fisc azuréen
Selon les récentes révélations d’un consortium de journalistes d’investigation russe, les factures de sa villa à Roquebrune-Cap-Martin auraient été réglées par la holding maltaise qui servirait de bas-de-laine occulte à la famille Poutine. Le compte bancaire de la belle jet-setteuse en principauté est régulièrement approvisionné par des virements de Gazprom Bank, une institution financière placée sous haute surveillance depuis le début de la guerre en Ukraine.
Pourtant, les biens azuréens de Zhanna Shamalova n’ont fait l’objet d’aucune mesure de gel. L’ex-femme du "gendre de poutine" n’est pas sous sanctions européennes, contrairement à Kyrill. En revanche, elle est aujourd’hui recherchée dans son propre pays. Convoquée dans le cadre d’une procédure de diffamation, la jet-setteuse moldave a pris le partie de ne pas s’y rendre. Cela a suffi pour faire d’elle une « personne recherchée ». Du moins en Russie.
Il semblerait que le fisc français soit bien plus clément que les tribunaux moscovites. En effet, Bercy qui traque les avoirs russes, semble avoir oublié les 300 000 euros de taxes que Zhanna Shamalova lui doit toujours dans le cadre du rachat de la villa de 450 m2 avenue Varavilla au Cap Martin.
commentaires