Viktor Huganet en concerts gratuits dans le Var et les Alpes-Maritimes: "On joue avec nos tripes!"

Digne héritier de Cochran et des Stray Cats, le Toulousain sera sur scène ce vendredi soir et dimanche aux Issambres ainsi que samedi à La Colle-sur-Loup pour des concerts gratuits qui devraient donner la banane à tous les amateurs de bonnes vibrations.

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Laurent Amalric Publié le 28/07/2023 à 19:15, mis à jour le 29/07/2023 à 10:36
interview
Viktor vient de sortir son 4e album chez Big Beat Records, label parisien désormais basé à Sainte-Maxime. (Photo L.A.)

Ce vendredi tous les clichés "galérien" rock’n’roll s’empilent pour Viktor Huganet. Parti en van avec sa bande à 5h du matin pour rallier Les Issambres où ils jouent le soir même et ce dimanche (lire par ailleurs), le voici qui doit faire face à la défection de dernière minute de son bassiste... Comme tout allait trop bien, c’est au tour de la durite d’exploser, héritant ainsi d’une escorte de gendarmes jusqu’à la sortie d’autoroute pour rallier un garage. A peine repartie sur l’asphalte, nouveau pétage de durite et re-garage!

Finalement le rocker trentenaire toulousain finit par arriver à bon port varois en début d’après midi, un peu rincé, mais pas K.O. pour aborder le pan musical de l’histoire qui le lie au Maximois d’adoption, Jacky Chalard. Le fondateur du label Big Beat Records, ex-musicien d’Hallyday, Chuck Berry, Polnareff ou Vince Taylor, étant devenu son manager-producteur. Et faute de bassiste, également son musicien au pied levé ce week-end! Itinéraire.

Comment s’est fait le rapprochement avec la figure de Big Beat Records?

A 7h du matin à la machine à café d’un hôtel (rire). Je l’ai immédiatement reconnu et lui, m’avait vu la veille sur scène au festival de Vergeze (Gard). Rapidement, il m’a proposé un premier album. Ça tombait bien j’avais une autoproduction qui était prête. C’est comme ça qu’est sorti Come Back Train en 2007 et après on ne s’est pas lâchés!

Que représente ce 4e album Rock’n’Roll VO/VF dans votre parcours?

La possibilité de chanter en français et en anglais en mettant le maximum d’authenticité et de respect par rapport aux originaux dans les deux langues. L’exercice est particulièrement prenant avec le superbe Lonesome Town, interprété originellement par Ricky Nelson en 1958 et repris en France par Richard Anthony et Françoise Hardy.

Vous-même avez composé un titre hommage aux Stray Cats. Placez-vous Brian Setzer au même niveau que l’idole Eddie Cochran?

C’est différent, mais Brian a repris le flambeau dans les années 80 avec une évolution dans le son. Les Stray Cats ont impulsé quelque chose de neuf et revivifié le rockabilly, donc ils marquent aussi leur époque.

A quoi faut-il s’attendre live ce dimanche?

Un melting-pot rock’n’roll! Avec des reprises style Brand New Cadillac de Vince Taylor (chanté plus tard par The Clash, Ndlr), des titres du dernier album, des medley, etc.

A 36 ans, voyez-vous une évolution plus "grand public"?

La question ne se pose pas. On joue avec nos tripes des chansons censées parler à tous, sans calculs. Contrairement à d’autres, je ne renie l’héritage yé-yé. Ces groupes et chanteurs ont amorcé le mouvement et ouvert le champ pour l’évolution du rock en France.

Viktor Huganet live, ce vendredi et dimanche soir à L’Hôtel le Provençal des Issambres - Plein air, 20h30. Entrée libre. Date gratuite également à La Colle-sur-Loup ce samedi, place Charles de Gaulle.

Nouvel album V.O./V.F.

Pochette siglée « Monstereo », format vinyle 78 tours d’époque, photo vintage..., le 4e album de Viktor Huganet sorti en avril dernier en impose côté « objet » rétro réglo.

Le contenu est à l’avenant. Avec sa face A en anglais pourvue de quatre covers et d’une composition originale, Brian, Jim & Lee - hommage aux Stray Cats - et sa face B, des mêmes chansons reprises dans la langue de Molière, le concept Rock’n’Roll VO/VF (titre de l’album) fonctionne à plein régime. Voix racée et orchestrations teigneuses en prime. Ecouter le magistral Someday Someway qui ouvre l’album avant Laisse les filles de feu Johnny ou le classique C’Mon Everybody de Cochran qui plie l’affaire en fin de galette, pour s’en persuader.

“Rhôooooooooo!”

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Monaco-Matin

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