On connait toute la programmation de la 18e édition du festival de musique Les Nuits Carrées à Antibes

Après dix-sept éditions, les Nuits Carrées évoluent encore. Pas étonnant quand on connaît la curiosité qui anime Label Note, la structure organisatrice. Pour ce troisième épisode sur l’esplanade du Pré-aux-pêcheurs, préféré à l’emblématique mais peu pratique Fort-Carré, une nouvelle page musicale s’ouvrira du 22 au 24 juin.

Une soirée pour la chanson francophone

Pour le moment, exit les esthétiques rock et metal, qui laisseront place à une soirée 100% chanson francophone.

Le 24 juin, en clôture du festival, le public pourra retrouver Cara, formation azuréenne de Philippe Cara, chanteur à la sincérité à fleur de peau.

Émilie Simon, elle, viendra fêter les vingt ans de son premier album, sur lequel elle parvenait à marier trip-hop et langue de Molière. Un disque récemment gratifié de nouveaux arrangements.

Tout frais lauréat d’une Victoire de la musique, catégorie « révélation masculine », le Belge Pierre de Maere présentera les titres de Regarde-moi, son premier long format.

Revenu en octobre dernier avec Ode, Stephan Eicher proposera un live abouti, mêlant ses nouvelles compositions à ses classiques, avec une scénographie réservant de belles surprises.

Rap en ouverture

Le 22 juin, les Nuits Carrées s’ouvriront avec un beau panel donnant dans le r’n’b, la pop urbaine et le rap. Pour commencer, il y aura la Niçoise Siloh, aperçue et appréciée en première partie d’Ichon, Yseult ou encore M.I.A.

Révélé par Nouvelle école, le programme de Netflix mettant aux prises de jeunes rappeurs, BB Jacques débarquera à Antibes avec son flow atypique, quelques mois après une date niçoise.

Prince Waly, lui aussi, affiche une certaine singularité et un sens prononcé du storytelling. Il présentera Moussa, son premier album solo.

Disque d’or en 2020 avec Jok’Travolta, Jok’air, ancien membre de la MZ, se distingue pour sa part avec des titres entre douceur et noirceur.

Mélange éclectique

Enfin, ceux qui aiment faire valser les étiquettes trouveront sans doute leur bonheur avec la programmation du 23 juin. On pourra y retrouver la Brésilienne Bianca Costa, qui alterne entre bossa-nova, rap et baile funk.

Le sextet Kolinga, lui, opère un autre type de fusion, entre rythmes traditionnels congolais et sonorités folk, jazz et soul.

De son côté, Seun Kuti, fera vibrer l’héritage de l’afrobeat en compagnie d’Egypt 80, la formation qui entourait son père, le mythique Fela.

A ne pas manquer également, The Paradox, le projet electro-jazz de Jeff Mills, pionnier de la techno de Detroit, et Jean-Phi Dary, pointure entendue aux côtés de Papa Wemba, Peter Gabriel ou Phœnix.

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Billets du 22 juin à 25 euros, 23 et 24 juin à 30 euros. Pass 3 jours à 60 euros. Rens. nuitscarrees.com