Rencontre avec Nathalie Duchene, la DJ belge programmée au Crossover à Nice et au Rade Side à Toulon

Comédienne et DJ, Nathalie Duchene sera présente au festival Crossover, jeudi 31 août à Nice, puis au Rade Side à Toulon fin octobre. L’occasion de faire connaissance avec cette artiste de la nuit qui préfère le jour.

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Ludovic Mercier Publié le 28/08/2023 à 13:30, mis à jour le 28/08/2023 à 12:20
Nathalie Duchene se produirait volontiers en journée. Photo Alexandre Faracène

Vous avez eu plusieurs vies avant que la musique soit votre métier, quelle place avait-elle avant?

La musique a toujours fait partie de ma vie, depuis toute petite. Mes parents sont très mélomanes, et il y a toujours eu de la musique à la maison. J’ai grandi avec Barbara, Gainsbourg, Brassens et Brel, mais il y avait aussi beaucoup de Kraftwerk. Et en particulier l’album "Radioactivity", qui a fait un déclic dans ma tête. Ça a été l’un des premiers vinyles que j’ai posé sur une platine quand j’étais petite. Et aussi beaucoup de musique classique. J’ai fait dix ans de piano, et même si parfois j’y allais avec des pieds de plomb, ça m’a beaucoup servi quand j’ai commencé ma carrière musicale.

Pour quelle raison avez-vous d’abord exercé un autre métier?

Si la musique a toujours fait partie de mon quotidien, je voulais d’abord être comédienne. Dans ma tête c’était clair: je voulais faire des spectacles, monter sur scène et jouer pour un public. D’ailleurs quand je me suis tourné vers la musique, j’avais l’impression de jouer le DJ. Était-ce un rôle ou de la musique? Pour moi c’était pareil.

Comment avez-vous franchi le pas vers la musique?

J’ai toujours beaucoup observé. Je ne me serais jamais permis de leur demander comment faire. La toute première fois qu’on m’a proposé de mixer, c’était au Baron, à Paris, qui était un club cool à l’époque. J’aime bien me fixer des challenges et j’avais sous-entendu que je voulais m’y essayer. Et un ami m’a proposé de me lancer, j’ai relevé le défi.

Tous les DJ ont des noms de scène. Vous, vous avez choisi d’utiliser votre vrai nom?

Quand j’ai commencé à produire, j’ai pris un pseudo. Je m’appelais Jane Oak. Je jouais alors une musique très techno, plutôt dure, sans doute en lien avec mes origines belges. Et je ne voulais pas que ma carrière de comédienne soit associée à cette musique, assez sombre, féroce. Après le Covid, je n’avais plus envie de produire de la techno, ça me faisait déprimer. J’avais vraiment envie de changer de style musical. Ce que je produis aujourd’hui ressemble plus à cette facette de moi plus ensoleillée, plus rigolote. Alors j’ai décidé de reprendre mon vrai nom.

C’est pour cela que l’on parle de dualité à votre sujet?

Tout à fait. En plus je suis gémeaux. (rires) Je suis productrice et DJ. Je travaille la nuit, mais je déteste cet univers. Si je pouvais me produire en journée ce serait très bien!

Quelle musique le public découvrira-t-il au Crossover Festival jeudi prochain et à Toulon en octobre?

C’est un mélange de house underground des années quatre-vingt avec une touche disco, comme on pouvait en entendre à l’époque au Paradise Garage, qui était un club mythique de New York.

Nathalie Duchene en concert

Jeudi 31 août. Avec Feder et Worakls Orchestra. Dans le cadre du festival Crossover (du mardi 29 au jeudi 31 août). Théâtre de Verdure, à Nice. Tarif: pass 1 jour 50 et 52 euros. Rens. festival-crossover.com

Samedi 28 octobre, à 21h. Avec Etienne de Crécy, Goldie B et Supercherie. Dans le cadre du festival Rade Side (du jeudi 26 au samedi 28 octobre). Le Live, à Toulon.

Tarifs: 25 euros, réduit 22 euros.

Rens. tandem83.com

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