Concerts, humour, tremplins locaux... A Nice, le Stockfish vise les 36 000 spectateurs pour sa nouvelle saison

Jeudi soir sur la plage Bocca Mar, on a découvert l’intégralité de la programmation du Stockfish, surnommée " la plus petite des grandes salles ", pour la période septembre-décembre. Et il y aura de quoi varier les plaisirs.

Jimmy Boursicot Publié le 09/09/2023 à 14:07, mis à jour le 09/09/2023 à 14:21
Aurélie Saada se produire le 21 octobre dans la "plus petite des grandes salles". Photo Diane Sagnier

En l’espace d’un an, le lieu du quartier Saint-Jean-d’Angély a su trouver son public. L’objectif, pour cette salle gérée par la Ville de Nice, est désormais de fidéliser encore plus. En doublant son nombre d’événements, elle espère passer de 18 000 à 36 000 spectateurs par saison.

Aurélie Saada, Johan Papaconstantino, Mass Hysteria...

Si les concerts se taillent la part du lion sur l’affiche, l’humour, à commencer par les quatre passages de Gad Elmaleh, déjà complets, le théâtre ou encore les soirées vintage s’enchaîneront à un rythme soutenu, avec vingt-huit dates d’ici la mi-décembre. Côté musique, outre trois cartes blanches données à des artistes de premier plan, plusieurs rendez-vous tentants se profilent.

Vendredi 13 octobre, 20 Syl, pilier de C2C et Hocus Pocus, alliera de nouveau ses forces avec Mr J. Medeiros au sein d’Alltta, un projet hip-hop qu’ils portent depuis 2015.

Samedi 21 octobre, place aux mélodies sucrées d’Aurélie Saada. Ex-moitié du duo Brigitte, elle avance désormais en solo avec un premier album nommé " Bomboloni ".

Samedi 4 novembre, on vous conseillera de ne pas manquer la venue de Johan Papaconstantino, Marseillais dont la pop très sensuelle et addictive est teintée de sonorités grecques.

Changement de décor samedi 11 novembre, avec la venue très attendue des métalleux Mass Hysteria. Une formation qui débarquera avec le deuxième volet de son dixième disque, " Tenace ".

Samedi 25 novembre, place à Talisco, adepte des heureux mélanges, entre pop, folk et héritage French Touch.

Cartes blanches à Mosimann, Myd et The Blaze

Nouveautés de la saison, des cartes blanches offriront la possibilité à leurs bénéficiaires de prendre possession du Stockfish.

"Ils auront la main sur la programmation, le plateau technique et la programmation", assure Graig Monetti, l’adjoint délégué à la Jeunesse chapeautant la salle.

Le premier à profiter de cette liberté, samedi 23 septembre, ce sera le Varois de cœur Mosimann, qui a choisi de se produire en version "Boiler Room", avec la foule tout autour de ses platines.

Il a par ailleurs invité Chambre Noire, John Revox et Grand Bleu.

Samedi 9 décembre, on retrouvera avec plaisir le fantasque Myd, poulain du label Ed Banger passé à plusieurs reprises dans la région. Cette fois, il sera accompagné de Dan Shake et de la très en vue Marina Trench.

Samedi 16 décembre, le clap de fin sera confié à The Blaze. Avec ce duo français largement plébiscité à l’étranger, on explorera un autre versant de la scène électronique. Les deux amis débarqueront avec Thom Draft et un autre guest, à confirmer. 

Talents locaux, humour, cabaret,soirées rétro et techno...

Comme l’an dernier, les Jeudis du Stockfish feront la part belle aux formations musicales locales avec six soirées à l’affiche (Shiny Gospel le 5 octobre, puis October Baby, Mey, Syka James, les talents du Néon Festival et Dris-i).


Même ambition, mais au rayon humour cette fois, avec les Mercredis du Tchoup (première des sept sessions le 13 septembre).

À tous ceux qui aiment se marrer, rendez-vous également samedi 30 septembre pour la venue du féroce Kheiron.

Autre proposition intéressante, celle de la compagnie azuréenne Les Collectionneurs. Comme au restaurant, samedi 2 décembre, le public pourra faire son « menu » en direct avec "Théâtre à la carte".

Ceux qui ont l’âme nostalgique se rueront sur la soirée "Time Machine" du samedi 28 octobre, une relecture hype de la musique des années 1970 à 2010 animée par Nicolas Ullmann. Ou bien sur la tout aussi tentante soirée "Hit Machine" du jeudi 16 novembre.

Le lendemain, un air de Pigalle flottera avec la venue du cabaret Madame Arthur.

Les amateurs de techno, eux, se régaleront avec trois soirées Dance to Resist. La première, dimanche 17 septembre, sera marquée par la venue de Ben Klock, résident du mythique Berghain, à Berlin.

La programmation complète

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