Go Sport bientôt racheté par Intersport? Le tribunal de commerce donnera son verdict mercredi

Le tribunal de commerce de Grenoble donnera son verdict mercredi 15 mars sur le calendrier pour examiner un possible plan de continuation ou une cession de Go Sport. Intersport et Sports Direct au coude à coude pour racheter l'entreprise sportive.

Pierre-Louis Besnier Publié le 13/03/2023 à 14:14, mis à jour le 13/03/2023 à 14:14
la décision du tribunal de commerce sera prononcée mercredi 15 mars au sujet du plan de continuation de Go Sport. Photo AFP

Go Sport a déposé le bilan il y a maintenant deux mois. Le magasin d'articles de sport est visé par une enquête pour "abus de bien social".

La chaîne de sportwear intéresse deux repreneurs: l'entreprise française Intersport et britannique Sports Direct. Ils auraient formulé une offre de rachat de l'enseigne Go Sport qui compte 83 magasins et 2.100 salariés en France. 

Intersport en pôle position

L'entreprise Intersport est sur la bonne voie pour reprendre Go Sport. Elle possède dans l'Hexagone plus de 700 magasins.

Sa stratégie est la suivante: en rachetant tous les magasins Go Sport, elle bloquerait un autre candidat et irait titiller le numéro 1, Décathlon. 

Sports Direct également dans la course

Intersport est suivi par son concurrent britannique Sports Direct. Cette entreprise, fondée en 1982 par Mick Ashley, possède 8 magasins en France.

Elle propose les mêmes produits sportifs que Go Sport: chaussures, vêtements et matériel... L'enseigne d'articles de sport est connu pour "casser" les prix, notamment sur des produits comme des sneakers et le textile.

Un autre groupe britannique, Frasers, est aussi sur le coup.

Michel Ohayon se trouve actuellement en difficulté financière et judiciaire. Mais vendredi soir, l'homme d'affaires de la société Hermione People and Brands avait dit avoir un "projet de présenter un plan de continuation de l'activité de l'enseigne" dans le cadre de son redressement judiciaire.

Ce lundi 13 mars, le procureur adjoint François Touret de Concy a précisé, dans un communiqué, que le tribunal doit "se prononcer sur le maintien de la période d'observation et fixer un calendrier permettant d'examiner un éventuel plan de continuation par les dirigeants actuels ou une cession" à l'un des repreneurs s'étant déclarés auprès des administrateurs judiciaires. 

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