La température moyenne au cours des mois de mars, avril et mai a été supérieure de 1,59 degré Celsius par rapport aux normales saisonnières, un écart record, selon la JMA.
"Avec la progression du réchauffement climatique, de telles températures record sont de plus en plus susceptibles de se produire", a relevé l'agence météorologique.
La JMA a aussi annoncé jeudi que la température moyenne à la surface de l'eau autour des côtes japonaises au cours des trois derniers mois était la troisième valeur plus élevée depuis 1982.
En raison des gaz à effet de serre générés par les activités humaines, la planète a déjà gagné en moyenne près de 1,2°C depuis l'ère pré-industrielle. La plus grande partie de ce réchauffement s'est produite ces 50 dernières années.
Le mois dernier, l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une institution des Nations unies, s'est dit quasi certaine que la période 2023-2027 serait la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, sous l'effet combiné des gaz à effet de serre et du phénomène El Nino.
El Nino est un phénomène climatique naturel généralement associé à une augmentation des températures, une sécheresse accrue dans certaines parties du monde et de fortes pluies dans d'autres. Il va probablement réapparaître cette année, pour la première fois depuis 2018-2019.
L'OMM estime aussi à 66% la probabilité que la température moyenne annuelle à la surface du globe dépasse de 1,5°C les niveaux préindustriels pendant au moins l'une des cinq prochaines années.
L'accord de Paris de 2015 vise à contenir l'élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels de 1850 à 1900 et si possible à 1,5°C par rapport à ces mêmes niveaux.
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