De beaux yeux verts, les cheveux ébouriffés, Tom Leeb est aussi un artiste aux multiples talents. La journée, il se trouve devant les caméras. Le soir, derrière sa guitare. Parfois, il monte sur scène, raconte des sketches et partage sa bonne humeur. Acteur, chanteur et humoriste… Le trentenaire navigue entre ses passions. Aujourd’hui, c’est le juré du Monte-Carlo Film Festival de la Comédie, qui se tient jusqu’au 30 avril (1) au Grimaldi Forum, que l’on retrouve.
Qu’est-ce que cela représente pour vous d’être membre du jury de cette manifestation?
C’est une très belle opportunité. C’est la première fois que je fais partie d’un jury de festival et j’en suis très heureux. J’espère être à la hauteur des films qui sont présentés, parce que c’est une très belle sélection cette année. Je suis persuadé que ce sera une belle expérience.
Selon vous, qu’est-ce qui fait qu’un film est réussi?
Il y a tellement de critères à prendre en compte. Il faut être saisi dès la première minute. Il faut un très bon début et une très bonne fin. Il faut que ce soit un film avec un point de vue original, sincère. Je pense aussi qu’il faut que le film parle à un large public. Un très bon film, c’est une œuvre qui raconte une histoire personnelle, qui traite son sujet du mieux possible.
La concurrence est-elle dure cette année?
C’est toujours le cas dans un festival. On sélectionne des films réalisés par des metteurs en scène très talentueux, qui ont tous quelque chose à défendre. Selon moi, le cinéma est un art très difficile à mettre en compétition, puisqu’au final l’appréciation des œuvres est subjective, propre à chacun.
Pourris gâtés, C’est la vie, L’Amour (presque) parfait… Vous avez joué dans plusieurs comédies. Vous êtes également humoriste. Avec ce festival, vous êtes dans votre élément…
La comédie me correspond, me parle. J’ai aimé faire rire sur scène, et les comédies sont des films pour lesquels j’ai une grande affection. Je suis un peu né là-dedans. C’est un genre qui véhicule beaucoup d’émotion. Faire rire les gens, c’est tellement difficile… Alors lorsqu’on y parvient, c’est un peu une consécration.
Y a-t-il un film comique que vous aimez particulièrement?
Je ne sais pas s’il y a un film que je préfère. Mais il y a des films qui m’inspirent. Certains ont suscité en moi un véritable émerveillement. Je fais allusion à des films français comme La Grande Vadrouille ou Le Corniaud. Il y a aussi Le Dîner de cons: un huis clos, trois comédiens, c’est excellent! Et puis le cinéma italien, avec plus récemment La Grande Bellezza, qui est un film avec une touche de comédie très forte.
Quels sont les projets sur lesquels vous travaillez?
Je suis sur l’écriture d’un scénario pour un film et je prépare aussi un nouvel album. Je serai également à l’affiche du film Les Combattantes, réalisé par Alexandre Laurent. Ce projet, qui parle de la première guerre mondiale, sortira sur TF1, puis Netflix à la fin de l’année. C’était aussi une très belle aventure, mais pour le coup, ce n’est pas une comédie, mais un drame.
1. Gala de clôture le samedi 30 avril à 19h30. Réservation en ligne sur www.grimaldiforum.com
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