Dimanche matin, aux aurores, résonnera le fameux "Moteur, ça tourne et action!" aux abords du quai Albert-Ier.
Derrière la caméra, l’un des plus grands réalisateurs du 7e art et passionné d’automobiles, Claude Lelouch. Dans le premier rôle, Charles Leclerc!
De 6h45 à 9h, les voies du tracé du Grand Prix de Formule 1 seront fermées à la circulation et aux piétons pour permettre le tournage d’un court-métrage intitulé "Le Grand Rendez-vous".
Un projet que l’entourage de Claude Lelouch entend garder "secret" jusqu’à la dernière minute mais dont le titre trahit une parenté évidente avec le mythique "C’était un Rendez-Vous" de 1976.
"Une traversée de ville un peu clandestine"
"Il y a bien un lien entre les deux", nous confirme-t-on à demi-mot dans l’entourage du réalisateur. "D’abord, c’est le même réalisateur. Et il y aura une traversée de ville un peu clandestine." Nous n’en saurons pas plus. "Nous vous laisserons deviner la chute finale."
Le 15 août 1976, Claude Lelouch avait pris le volant de sa Mercedes 450 SEL 6.9 au lever du jour – le son d’une Ferrari sera utilisé au montage – et parcouru la capitale à tombeau ouvert au départ d’un tunnel du Périphérique, Porte Dauphine.
La légende du permis confisqué
Un peu plus de 8 minutes plus tard, sa "Traversée de Paris", réalisée en un seul plan séquence grâce à une caméra embarquée à l’avant de la voiture, s’achevait devant la Basilique du Sacré-Cœur. Le pilote, Claude Lelouch, y étreignait alors une jeune femme en haut des marches.
La légende, entretenue par Claude Lelouch, veut que le préfet de Paris ait ensuite voulu confisquer son permis de conduire. "Il ne l’a gardé que cinq minutes. Il m’a dit que sinon ses enfants n’allaient plus lui parler car c’était leur film préféré."
Cette fois, tout est en règle. Et il devrait y avoir du monde au balcon! Et une Ferrari?
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