"Je veux continuer sur cette lancée. Peut-être que nous ferons quelque chose dans le sud de la France, à Monaco ou Saint-Tropez, avec un combattant européen (...) Je veux juste continuer à faire cela d’un point de vue humanitaire."
Le 28 novembre 2020, au terme d’un combat d’exhibition contre Roy Jones Jr. au Staples Center de Los Angeles - soldé par un match nul en huit rounds -, Mike Tyson manifestait son envie de remonter entre les cordes pour une dernière danse.
Les semaines suivantes, Laurent Puons, président de la Fédération monégasque de boxe, attisait le rêve dans nos colonnes. "Il y a une réelle volonté du clan Tyson de venir à Monaco. Je les ai, au téléphone, une à deux fois par semaine pour l’évolution du dossier."
Sept ans après sa venue au Sportel, l’idée d’un combat autofinancé en pay-per-view faisait son chemin. Seulement voilà, les années et les mois passent et, à 55 ans, Tyson paraît plus proche du 7e art que du noble art aujourd’hui.
En marge de Sportel, Laurent Puons nous a donc confirmé avoir jeté l’éponge. Idem pour Evander Holyfield, un temps pressenti pour défier "Iron Mike" dans un remake de la grande époque des lourds, mais dont le retour sur les rings à 58 ans a viré à l’humiliation en septembre dernier face à Vitor Belfort, champion de MMA.
Cette fois, il semble bien que les gants soient raccrochés.
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