Il faut remonter au 28 novembre 2018 pour comprendre le pourquoi de cette distinction.
Ce matin-là à 8 h 40, le policier monégasque effectue une ronde dans l’enceinte de la gare ferroviaire. A la radio, il est appelé à intervenir sur un malaise au bas des escaliers de la salle des pas perdus.
La victime, un homme d’une cinquantaine d’années, gît sur le sol. Inanimé. Avant de totalement cesser de respirer.
Ni une ni deux, Frédéric Maglott entreprend un massage cardiaque en attendant l’arrivée des pompiers et du médecin du Smur, lequel prendra le relais, parvenant à stabiliser l’état de cet employé d’une société monégasque. Transporté au Centre cardio-thoracique, l’homme a survécu.
La réactivité et les gestes de premiers secours de l’agent de police y sont pour beaucoup.
La victime écrira d’ailleurs, un mois plus tard, une missive à la Sûreté publique. Avec ces mots de remerciements : « Sans son intervention, je ne pense pas que j’aurais pu écrire ce texte. »
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