Sans briller, la Roca Team a assuré l'essentiel à Rouen, protégeant sa deuxième place....
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Alain GeslinPublié le 20/03/2016 à 05:09, mis à jour le 20/03/2016 à 05:09
Sergii Gladyr a apporté son énergie dans le QT3.PQR/Paris Normandie
Personne ne donnait cher des chances de Rouen hier soir devant Monaco qui a confirmé les pronostics en s'imposant en Seine-Maritime (61-74) et reste ainsi dans le sillage de Strasbourg, lui aussi victorieux en déplacement à Antibes (79-85). La Roca Team n'a pas eu besoin de s'employer pour obtenir ce septième succès en treize déplacements. Il aura suffi qu'elle donne un coup d'accélérateur dans le troisième quart-temps pour se détacher irrésistiblement, exploitant sa supériorité physique, notamment dans la raquette.
Les doigts gelés
Les premières minutes avaient laissé craindre le pire pour les Normands (6 ballons perdus en 10 minutes). Même s'ils menaient le train, les Monégasques n'étaient pas plus inspirés. Eux aussi avaient enfilé des moufles sur des doigts ankylosés (35%). Les Rouennais se redressaient en fin de premier quart-temps. Aux lancer-francs, Tsintsadze, portait le RMB en tête l'espace d'un instant, avant qu'Aka ne clôture la période à mi-distance (12-12, 10e). Monaco se ressaisissait et déroulait un 10-0, notamment grâce à la participation de Cel dans la peinture (17-26, 16e). Rouen retombait dans des erreurs de débutants, Koffi et Tsintsadze étaient beaucoup trop courts sur ses tirs à mi-distance. Ouattara avait quant à lui la main chaude et Monaco s'échappait (22-31, 18e). C'est alors que le RMB se rebellait, d'abord sur une pénétration de Lewis puis sur un tir primé de l'ailier US et enfin un raid de Diabaté (29-31, 19e), le tout initié par un contre de Koffi sur Ouattara. Shuler, très discret (4 points), conférait finalement 4 points d'avance à Monaco à la pause, un moindre mal pour les Rouennais, Diabaté ressortait du vestiaire avec toujours autant de peps sur ses premiers pas. Mipoka retrouvait ses esprits et allumait une mèche en coin pour ramener Rouen à 2 points (35-37, 22e). La surchauffe les guettait, tant et si bien que Monaco pouvait souffler un peu sur des paniers d'Aka, spectaculaire. Le danger n'était pourtant pas loin, entre les mains d'un Diabaté déchaîné à trois points et lucide dans sa passe vers Koffi, en dépit de la charge de deux adversaires (41-42, 25e). Monaco n'était pas déstabilisé pour autant et portait l'accélération décisive. Cooper et Shuler se chargeaient de remettre de l'ordre à longue distance (41-48, 28e). Gladyr sévissait au contre, la Roca Team se détachait peu à peu, sur des lancer-francs qui sanctionnaient les fautes normandes de plus en plus fréquentes (44-59, 30e). Rouen avait atteint son point de rupture, physiquement comme mentalement. Le pivot jamaïcain Uter pouvait faire rouler ses épaules dans la raquette (13 points et 16 d'évaluation), accentuant les regrets des Rouennais qui avaient tenté de le recruter au début de la saison passée.
Gino-Antomarchi.
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