Finale du championnat de France de basket: c'est ce soir ou jamais pour l'ASM

Monaco doit gagner ce soir, sinon, Le Mans sera sacré champion à Antarès

François Paturle Publié le 20/06/2018 à 16:10, mis à jour le 20/06/2018 à 16:13
Il faut absolument gagner ce soir au Mans! Photo Cyril Dodergny

Dans la Sarthe, mardi, le chaud soleil d'été avait enfin pris le desssus sur la grisaille. Douze ans après son dernier sacre (en 2006), Le Mans, qui mène 2-1 dans la série, a l'occasion d'offrir à son public ce soir le 5e titre de champion de France de sa longue histoire.

Monaco n'a plus le choix, et va tout faire pour s'opposer à la grosse dynamique mancelle, un MSB qui ne doute plus de rien après avoir épinglé l'ASVEL (quart), Strasbourg (demie) et s'être offert la 3e manche de cette finale lundi sur un score sans appel (84-72).

Sy: "Il faut que je montre la voie"

"On avait lu quelque part que l'on n'était pas capables de battre Monaco 3 fois de suite, nous, ça ne nous faisait pas peur", a glissé hier le meneur de jeu manceau, Antoine Eito. Monaco battu trois fois de suite, ce serait aussi une première, cette saison.

C'est donc le scénario cauchemardesque que la Roca Team veut écarter coûte que coûte, et au contraire se donner le droit de disputer une 5e manche dimanche à la maison. Pour cela, chacun est bien conscient, dans le vestiaire monégasque, de l'urgence à hausser le niveau. "Il faut que j'arrive à me débloquer. Si je joue mieux, ça va grandement aider l'équipe. Je dois peut-être me mettre moins de pression. Il faut que je montre la voie à mes équipiers", commentait Amara Sy, hier soir, avant l'entraînement monégasque à Antarès.

Retrouver de l'adresse sera, pour la Roca Team de Gerald Robinson, une donnée vitale (0/12 à 3 points lundi !).

Il sera aussi nécessaire de freiner ce diable de Chris Lofton, arrivé en plein boom au moment des play-offs (34 points lundi), après avoir traîné une blessure à la cheville cet hiver.

Le plus gros défi de la saison

 

"Lofton n'est pas le plus rapide, mais il est intelligent dans le placement, et il a une patte incroyable », constate le capitaine Amara. « Il a aussi de l'expérience. On est obligés de le coller pour qu'il n'allume pas à 3 pts, et en plus il a un très bon flotteur. Pour l'instant, on n'a pas trouvé la solution pour le stopper. Mais il va falloir."

Dans la fournaise d'Antarès, l'AS Monaco s'attaque à son plus gros défi.

Il faudra décidément un cœur de champion pour se sortir de ce traquenard.

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