L’ASVEL a trébuché, Monaco a enchaîné, Dijon ne lâche rien... À douze étapes de la fin de la saison régulière, la Roca Team a repris les commandes du trio dominant à la faveur du goal-average et ce n’est pas la réception de Châlons-Reims, a priori, qui est censée tout bouleverser. Même amputée de deux éléments (Lacombe blessé, Tillie parti à Buducnost), cette Roca Team affiche une drôle de maîtrise. Galatasaray est tombé dans sa salle, Gravelines n’a tenu qu’une mi-temps. Quand ce n’est pas Cole qui aligne les réussites, c’est Bost, et quand c’est les trois qui carburent (avec Clemmons), la Roca Team déploie une traction arrière énorme. Yak Ouattara est en forme internationale, Buckner et O’Brien s’entendent comme larrons en foire dessous... Bref, Monaco avance et prospecte en vue d’attirer un nouvel intérieur étranger. Celui-ci, à 99 %, n’arrivera pas avant la Leaders Cup qui débute vendredi à Disney. L’ASM attendra sans doute le break dû aux fenêtres internationales. D’ici là, la CBA (championnat de Chine) aura peut-être fermé ses portes pour cause de coronavirus. Libérant des joueurs US au beau CV... Ou pas. En tout cas, la Leaders Cup, elle, est bien dans les têtes (1/4 de finale vendredi à 20h30 face à Nanterre).
Et avec son effectif pro provisoirement réduit (8 joueurs), la Roca Team doit gagner en évitant les pépins. L’espoir Melwin Pantzar (19 ans) en profite pour rentrer dans la rotation, montrant des facettes intéressantes.
Au CCRB, le meneur US Nic Moore, pourtant adroit à 3-pts, ne convainc pas vraiment. C’est plutôt J.B. Maille (3e passeur de Jeep Elite) qui tient la baraque. Kalif Wyatt, le nouveau venu, est pour l’instant peu utilisé. Yannis Morin, l’ancien équipier de Will Yeguete au Mans, est le 1er joueur français à l’évaluation en Jeep Elite (13,2 pts, 7,4 rebonds). Face à l’ASVEL, le 1er février, le CCRB avait frôlé l’exploit (14 pts de Passave-Ducteil) avant de se prendre les pieds dans le tapis à Nanterre (84-104).
Du côté de la Marne, on cause plus de maintien à assurer que d’autre chose.
François PAturle
Un entraînement programmé vers midi, hier, pour mieux récupérer et laisser ensuite l’après-midi libre à ses joueurs...
Au milieu d’un calendrier infernal, avant la Leaders Cup à Disney, Sasa Obradovic tente de ménager son groupe réduit à 8 pros.
Avec un intérieur en moins, vos adversaires risquent d’essayer de provoquer des fautes dessous ?
Oui, c’est le débat en ce moment, la façon dont nous devons être intelligents par rapport à cela. Parfois, nous commettons encore des fautes qui ne s’imposent pas.
La relation Buckner - O’Brien fonctionne de mieux en mieux ?
L’équipe se trouve bien. En dehors de gagner les matches, les gars se sentent de plus en plus proches en tant que personnes. Je ne sais pas si ce sera suffisant (pour gagner la Leaders Cup), mais il y aura du cœur à l’ouvrage dans cette équipe.
Comment gérer l’enchaînement des maches ?
Je dois veiller aux minutes. Nous avons aussi Pantzar dans les rotations, il peut nous aider absolument, il a les qualités pour intégrer l’équipe première. Je suis content pour lui car il est jeune mais déjà mature.
Les 15 rebonds de Yak Ouattara à Gravelines ?
Yak est en train de trouver son meilleur rythme dans le collectif. Il atteint un niveau de jeu que l’on est très heureux de voir.
Le fait d’être archi-favori contre Châlons-Reims ?
La manière comptera aussi, pour partir à Paris avec un haut niveau de confiance. Rester en bonne santé avec un moral solide, c’est le but.
Etes-vous déjà allé à Disneyland Paris ?
Non, mais je suis allé une fois au Parc d’Orlando, en Floride. Les attractions ? On ne sera pas vraiment programmés pour en profiter...
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