Ce dimanche soir, l'AS Monaco Basket va tenter de décrocher le premier titre de champion de France de son histoire

C'est le match 5, l'épilogue: l'AS Monaco va tenter de décrocher le premier titre de champion de France de son histoire. Cette finale incroyable pourrait bien rester acharnée jusqu'au bout.

François Paturle Publié le 24/06/2018 à 13:05, mis à jour le 24/06/2018 à 15:16
Photo Jean-François Ottonello

C'est l'intensité à son paroxysme, l'ultime combat de la saison, celui qui décernera au bout des 40 minutes (ou plus, si prolongation) le lourd trophée historique d'une trentaine de kilos, qui sera posé au bord du parquet avant la rencontre et que les deux équipes éviteront de trop regarder, superstition oblige.

Comment ne pas évoquer ce rendez-vous comme le plus important de toute l'histoire de l'ASM Basket? Les hommes de coach Z, qui ont superbement survécu mercredi au Mans après avoir été menés 2-1 dans la série, vont tout faire, cette fois, pour forcer les portes d'un sacre qui serait amplement mérité sur l'ensemble de leur œuvre, eux qui ont conduit la Roca Team à la première place de la saison régulière pour la troisième année consécutive, SVP.

pronostic impossible

Mais voilà, même si Monaco a l'avantage du terrain et du public, même si Monaco a sans doute aussi marqué des points au plan mental, quiconque a suivi cette série époustouflante et harassante se gardera bien d'un pronostic. Les gars du Mans ont déjà remporté un match 5 à l'extérieur (à Strasbourg, en demie) et comptent bien refaire le coup. Dans les deux camps, les quatre jours ont permis de recharger les batteries, ce qui est plutôt un avantage pour le MSB, un peu plus court dans les rotations.

Pour Le Mans, Lofton va-t-il reproduire son festival du match 3 (34 pts), l'immense Fall (2,21m) va-t-il reprendre le contrôle du trafic aérien? Pour Monaco, Kikanovic (2,11m), exemplaire, va-t-il continuer à faire la différence en partant du poste? D.J. Cooper, pour servir les caviars, sera-t-il gêné par le coup à l'œil reçu au match 2? Ali Traoré va-t-il continuer à enfiler les paniers dans la peinture avec l'adresse la plus fantastique de toute l'histoire des play-offs (34/40, 85%)? Robinson retrouvera-t-il sa patte magistrale d'avant sa blessure? Lacombe, qui sera guerrier de toute façon, parce que le garçon est comme ça, pèsera-t-il autant que lors du match 4, pour conjurer sa malédiction des 4 finales perdues avec Strasbourg? Ce serait tellement géant.

L'Amiral Sy, à bientôt 37 ans , va-t-il enfiler sa 3e bague, neuf ans après la dernière? Allez savoir... Nul ne sait. Les réponses, Monaco ne les trouvera une fois de plus que dans ce formidable esprit collectif qui a été sa force toute la saison. Affirmation classique, certes, mais ce socle-là, c'est du solide.

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