Betclic Elite: la Roca Team sacrée championne de France face à Boulogne? Réponse ce jeudi soir à Roland-Garros

Monaco sera sacré champion de France en cas de succès ce soir à Paris. Ce serait historique.

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François PATURLE Publié le 15/06/2023 à 08:26, mis à jour le 15/06/2023 à 10:37
Balle de match pour John Brown et la Roca Team ce soir à Roland-Garros face aux Mets. Photo Jean-François Ottonello

Tout peut encore arriver. Comme dit Sasa Obradovic: "Que serait-il advenu lors du match 2, si Jordan Loyd avait été encore touché au nez (ce n’était que l’arcade), si Donta Hall avait été blessé sérieusement (ce n’était qu’une légère contracture), aurions-nous pu remonter notre très mauvaise entame?". 

Rien n’est encore fini.

Et pourtant, cette Roca Team, au bout d’une saison exténuante (87e match ce soir) n’a jamais été aussi proche d’atteindre son but ultime, ce titre de champion de France qui, de toute l’histoire, n’a encore jamais garni la vitrine du Rocher. Monaco mène 2-0, Monaco est toujours invaincu dans ces play-offs (7-0). Et face aux Mets de Wembanyama, B. Brown, Thomas, Coulibaly, Jones, Besson, la Roca Team espère faire de Roland-Garros, dès ce jeudi soir, le théâtre d’un décollage historique.

Strazel (au centre) espère conclure dès ce soir et ne pas aller à une 4e manche samedi à Roland-Garros. Photo J.F.-O.

Matthew Strazel: "Gagnons d’abord..."

Matthew Strazel a convaincu Sasa Obradovic. "Matthew a tout ce qu’il faut pour jouer longtemps au plus haut niveau", dit le coach.

Le natif de Bourg-la-Reine, cette saison, a réussi à se faire une place derrière le ‘‘Big 3’’ monégasque (James, Loyd, Okobo). Un tour de force pour ce meneur de 20 ans à peine et déjà champion 2 fois avec l’ASVEL et qui tourne à un exceptionnel 58,8 % à 3-pts (10/17) dans ces play-offs.

Matthew, quel est l’état d’esprit du vestiaire avant cette 3e manche ?
On veut ramener ce premier titre à Monaco. On y va en mode conquête. La saison a été très longue, on a joué beaucoup de matches. Le meilleur moyen pour ne pas en rajouter est de gagner dès ce jeudi. On va jouer devant 15.000 spectateurs, je ne pense pas que cela puisse perturber les gars dans l’équipe. Certains ont connu les salles de la NBA. Et puis quand on a gagné la Coupe en avril, c’était à Bercy, c’était grand aussi.

Tu as trouvé ton chemin cette saison, ce n’était pas gagné d’avance...
Non. Je me souviens quand je suis arrivé, beaucoup estimaient que j’allais jouer très peu. Je suis content de montrer que je peux avoir des responsabilités. Mais attendons ce match 3, à moi d’être performant, à nous d’aller attraper ce titre et là je pourrais dire que je suis fier de ma saison.

Où tu situes ta marge de progression ?
Jouer encore plus propre, être plus régulier dans mes tirs extérieurs. Continuer à gratter du temps de jeu et à étoffer mon jeu offensif même si ce n’est pas évident vu tous les talents à Monaco. Et ainsi être prêt le jour où l’on me donnera les clés d’une équipe.

Si Monaco est sacré ce jeudi, comment avez-vous prévu de fêter ça avec la Roca Team ?
C’est secret. Faisons d’abord en sorte de gagner.

Pensez-vous ressentir la pression du titre, qui n’est plus qu’à une victoire ?
C’est de la bonne pression. Il faut trouver le juste équilibre, entre jouer comme d’habitude et en faire encore plus, étant donné l’enjeu.

Le Central de Roland-Garros déjà en configuration basket le 16 octobre 2022 pour Paris-ASM. Photo Dir Com.

Roland-Garros: lieu mythique pour une quête historique

Roland-Garros en configuration basket : cette finale 2023 s’invite dans un décor éblouissant. "La victoire appartient au plus opiniâtre": l’aphorisme du célèbre aviateur va surplomber les acteurs de cette 3e manche (et de la 4e éventuelle, samedi). Les 15.000 places en vente se sont arrachées comme des petits pains.  Un pari déjà réussi pour Boulogne-Levallois.

"Avec l’effet Victor (Wemby), tu peux tout tenter, tout oser, ça marche", glissait jeudi le coach des Mets et des Bleus, Vincent Collet. Le court Philippe-Chatrier va ainsi déployer son toit géant.

Depuis dimanche, à peine célébré le triomphe de Djokovic, les organisateurs, la LNB, la ville de Paris et le club francilien sont à la manœuvre pour faire du temple des "quatre mousquetaires" une salle dédiée à la balle orange.

Pose de la dalle synthétique, puis du parquet, installation des paniers, de l’électronique... En trois jours, il a fallu faire vite. Les dimensions proches d’un court de tennis (24x11) avec une aire de basket (28x15) rendent possibles la cohabitation. Surtout avec les grands dégagements du central parisien.

Le 16 octobre dernier, Roland-Garros avait déjà tâté de la balle orange, pour une journée de championnat entre Paris Basket et Monaco justement (95-91 pour la Roca Team devant 10.424 spectateurs).

Les Mets y joueront pour la première fois. Ce retour du basket à Roland ne fait en réalité que dépoussiérer quelques vieux souvenirs des finales de l’antique championnat de France qui s’y déroulaient à ciel ouvert (et sur terre battue !) entre 1934 et 1939 puis en 1945, 1947 et 1948. Et devant des tribunes pleines, déjà. 

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