VIDEO. Le prince Albert II visite les paddocks du Grand Prix de Monaco historique avec Jean Alesi, et évoque le public au prochain Grand Prix F1

Le prince Albert II a parcouru les paddocks et la direction de course aux côtés de Jean Alesi, ce samedi. Il se félicite d’avoir pu maintenir l’événement en public et évoque le Grand Prix F1 à venir.

Thomas Michel Publié le 25/04/2021 à 14:17, mis à jour le 25/04/2021 à 14:17
René Arnoux a offert une photo d'époque au prince Albert II. Le souverain apparaît entre ses deux parents dans la loge princière. Thomas Michel

Il attire tous les photographes depuis les essais libres de vendredi. Propulsé ambassadeur de cette 12e édition du Grand Prix de Monaco historique – sa première –, Jean Alesi prendra le départ de la série F (F1 3 litres de 1973 à 1976) en première ligne (2e), ce dimanche à 15 h 05, au volant d’une Ferrari 312 B3 ex-Niki Lauda.


Quelques heures avant les essais qualificatifs, ce samedi, l’Avignonnais a accompagné le prince Albert II de la direction de course aux paddocks, en passant par les stands, avant de s’entretenir une bonne heure en privé avec le souverain et le président de l’Automobile Club de Monaco, Michel Boéri, dans la loge princière.


À la sortie, le prince Albert II a témoigné de son amitié pour le pilote, confié sa satisfaction d’avoir pu maintenir l’événement avec une jauge réduite de spectateurs et formulé ses vœux pour le Grand Prix F1, du 20 au 23 mai.


Quel plaisir de voir Monaco renouer avec la course automobile ! Avec du public, qui plus est…
C’est toujours une joie de replonger dans cette ambiance historique qui est tout à fait particulière. Des voitures qui parlent à certaines générations et même aux plus jeunes qui s’intéressent au sport automobile. C’est formidable que cet événement puisse avoir lieu avec des restrictions, bien entendu, mais je crois que c’était important qu’il puisse se tenir cette année avec un certain public. Que ce soit du côté de l’organisation ou des participants, tout le monde est très heureux d’être là et pouvoir partager sa passion sur ce circuit magique et mythique.Ils m’ont tous remercié ainsi que l’Automobile Club de Monaco. 


Personnellement, qu’avez-vous ressenti en parcourant les paddocks et la direction de course, en voyant ce public dans les tribunes ?
On sent que tout le monde espère aller vers une période "normale", avec la fin de toutes ces restrictions. Il faut rester vigilant et respecter tous les gestes barrières, mais je pense que c’est un bel espoir de voir un petit peu de lumière au bout du tunnel. Le tunnel "de la vie", pas uniquement celui du circuit [rires].

"Je ne peux pas vous
le dire pour l'instant"


Après une année blanche, vous l’avez fait en tout cas…
Oui, c’est aussi la situation sanitaire à Monaco qui le permet en termes de taux d’incidence. Bien sûr, on tient compte de ce qui se passe autour de nous, c’est pour ça qu’il y a très peu de personnes hormis les résidents, salariés, clients d’hôtels ou quelques personnalités qui viennent dans le cadre spécifique de cet événement. Il faut être sûr que cette jauge [6 500 spectateurs, soit un tiers de la capacité d’accueil habituelle, ndlr] pourra être revue pour le E-Prix et pour le Grand Prix.


Combien de spectateurs  espérez-vous accueillir pour le Grand Prix F1 ?
Je ne peux pas vous dire pour l’instant. On aura au moins deux ou trois réunions d’ici cette échéance. Selon l’évolution de la situation on pourra peut-être ouvrir un petit peu plus, ou alors avoir la même jauge qu’actuellement.

"La situation sanitaire le permet"


Le Rouge Ferrari est porteur d’espoir à Monaco avec Charles Leclerc, ce week-end c’est Jean Alesi qui est l’ambassadeur du cheval cabré, comment l’avez-vous trouvé ?
Jean Alesi est un ami de longue date, même si on ne se voit pas souvent dans l’année. C’est quelqu’un qui a un formidable esprit et une véritable passion pour le sport automobile. Je suis très heureux qu’il puisse participer à ce Grand Prix Historique sur une Ferrari mythique [la Ferrari 312B3 de 1974, ex-Niki Lauda, ndlr] et qu’il ait pu m’accompagner aujourd’hui dans ce petit tour dans les stands et les paddocks.


La compétition fait rage sur le circuit, avez-vous senti son intention de se faire plaisir ?
Oui. Il était un peu désolé vendredi parce qu’il a accroché un rail [rires]. Il me disait que quand on a perdu l’habitude de conduire régulièrement, ce n’est pas facile de reprendre en mains la voiture. Mais il a à cœur de faire une belle performance.

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