Parcourir le tracé monégasque en totale immersion, c’est ce que promet le stand Alfa Roméo-Sauber. Pour garantir le plein de sensations, l’écurie a opté pour une attraction en réalité virtuelle.
J’ai essayé. Assise dans une carrosserie blanche et rouge, un casque de VR sur les yeux, je dois finir un tour le plus rapidement possible. "Ne vous en faites pas, ça ne secoue pas trop", me confie l’animatrice du stand. Il aurait mieux fallu ne pas la croire…
Peur bleue et grosses cascades
Une fois assise dans le simulateur, les pieds sur les pédales, la course peut démarrer. Je n’ai pas à me soucier des adversaires, la piste est prévue rien que pour moi.
Au démarrage, le stress monte. Il ne me faut pas bien longtemps pour comprendre que l’animatrice m’a menti. Au virage de Sainte-Dévote, ma voiture heurte les rails de sécurité. Aussitôt, la carrosserie fixée sur quatre vérins électriques se met à tanguer.
Si le choc est violent, ma voiture virtuelle n’a rien. On m’aide alors à me dégager: "Accélère, je vais te faire reculer", me dit-on. Paroles, paroles. Il me faudra bien 10 secondes pour réussir à me remettre sur la voie.
Mon seul moment de répit, le tunnel. Sur cette longue ligne droite, j’en profite pour souffler un peu et profiter du paysage. Je vois la ligne d’arrivée se rapprocher et ne rêve que d’une seule chose: retirer ce foutu casque.
Retour sur la terre ferme
Il ne me faudra que quelques secondes pour sortir de cette machine infernale, non sans avoir mal au cœur. Sur la piste, j’y étais; même un peu trop. Résultat final: 1’53’’. Bien loin du 1’17’’ de Charles Leclerc et Marcus Ericsson. Tant pis, il me reste encore trois jours pour devenir la reine du circuit.
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