VIDÉO ET PHOTOS. On a testé pour vous un tour de piste en Ferrari à 200 km/h

L’Automobile Club de Monaco, pour fêter les 90 ans du Grand Prix, a offert hier un tour de circuit en Ferrari F488, pilotées par des pros, à quinze privilégiés. On y était. Frisson intégral.

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arnault cohen (acohen@monacomatin.mc) Publié le 24/05/2019 à 12:00, mis à jour le 24/05/2019 à 12:19
Un tour de piste dans ce bolide jaune aux côtés de Michel Gasparini. Photo Cyril Dodergny

On ne va pas se mentir: j’ai eu peur. Et tant pis pour ma fierté. Lorsque l’Automobile Club de Monaco m’a proposé un tour de circuit en Ferrari à côté de Jean Alesi, je me suis dit que j’allais vivre un moment exceptionnel, avec sans doute des sensations inoubliables. Pensez, Jean Alesi au volant d’une Ferrari F488, pied au plancher sur le mythique tourniquet monégasque…

J’y vais donc le sourire aux lèvres, la fleur au fusil.

Tant pis pour Ronaldo

Il est 16 h 30, hier. Alors que les F1 rentrent dans les stands à la fin de la seconde séance d’essais libres, je me retrouve dans la salle de briefing de la Direction de course, au milieu de quelques personnalités locales.

Le maire de Monaco, Georges Marsan, en fait partie. Il attend son tour assis sur une chaise, la cagoule enfilée et le casque vissé sur la tête. On me glisse que Cristiano Ronaldo devait participer à cette opération montée par l’ACM. Mais la star du ballon rond a quitté la Principauté un peu plus tôt que prévu. Falcao était également attendu. Il n’est pas venu. Tant pis pour eux.

Mon tour arrive. Cagoule blanche, casque blanc. Bien serré. Au pas de course, on nous conduit, deux autres invités et moi, sur la ligne de départ, où patientent trois sublimes Ferrari. Une rouge, une noire et une jaune. On me désigne la dernière. Au volant, finalement, ce n’est pas Jean Alesi. Il est au volant d’une autre voiture…

Légère déception. Connaissant le coup de volant de l’ancien pilote de Formule 1, qui est monté trois fois sur le podium en Principauté, je crains que les sensations ne soient pas les mêmes.

Sueurs froides

Erreur. Michel Gasparini, ancien pilote de Formule 3, va vite me démontrer le contraire.

C’est parti ! L’accélération est impressionnante. Le freinage encore plus. "Ça, c’est le premier virage, Sainte-Dévote. On va monter pour aller au casino", commente le pilote, décontracté mais concentré - j’aime autant.

"J'avoue, j'ai eu peur" Photo Cyril Dodergny.

"Voilà le casino, ajoute-t-il quelques secondes plus tard. Maintenant on va descendre."

Épingle du Fairmont. "Dans ce virage, on passe la première. Là, virage à droite, on va dans le tunnel et on accélère." Le pilote pousse sa Ferrari et dépasse largement les 200 km/h. À la sortie, le freinage est puissant. L’épingle secoue. Nouvelle accélération. À fond, poussant le bolide dans ses limites. Dans le S de la piscine, la Ferrari perd d’ailleurs l’adhérence le temps d’une fraction de seconde. Sueurs froides.

Rascasse. Dernier virage. Dernière ligne droite. "Ça va t’es bien?" Oui, oui…

Enfin, pour être franc, je sors de la Ferrari un peu secoué par ce tour de piste. Plus que je ne l’imaginais.

"Ce circuit est fantastique, lâche Michel Gasparini en guise d’au revoir. J’ai couru ici en Formule 3, c’est extraordinaire!"

Je confirme.

Photo Cyril Dodergny.

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