VIDEO. Embarquez avec nous au eRallye Monte-Carlo. Épisode 2: l’erreur se paye cash
Jour 2: l’erreur se paye cash. Partenaire média du 3e rallye Monte-Carlo qui est arrivé jeudi soir à Valence au terme de sa deuxième étape, Nice-Matin est au cœur de la course. Vécu à bord de la Renault Zoé n°32 du groupe Nice-Matin et de Radio Vinci Autoroutes.
Denis Carreaux dcarreaux@nicematin.frPublié le 25/10/2018 à 20:35, mis à jour le 25/10/2018 à 21:40
Photo DR
Concentrés sur le chrono comme des pros que nous ne sommes pas, nous avons raté une bifurcation et accompli l’exploit de nous perdre en pleine spéciale au cœur de la campagne ardéchoise chère au «vrai» Monte-Carlo. A ce compte-là, nous aurions presque pu nous arrêter ramasser les champignons sur le bord de la route... Bilan: une énorme frustration et 1.800 points de pénalité.
Si on en doutait, nous en sommes désormais convaincus : participer au eRallye Monte-Carlo ne s’improvise pas. Il faut à la fois maîtriser sur le bout des ongles toutes les subtilités liées à la gestion de l’autonomie des voitures électriques et intégrer les finesses d’un rallye de régularité où la moindre erreur se paye cash. La nôtre, au cours de la deuxième épreuve chronométrée du jour, nous a fait dégringoler jeudi soir de la 23e à la 30e place du classement général.
Avant les deux zones de régularité chronométrées de l’après-midi, la matinée nous avait mis aux prises avec l’autre grosse difficulté du rallye: la gestion de la charge des batteries. Lors du départ de Nevers à 7h30, nous avions planifié un arrêt à une borne de recharge rapide Vinci Autoroutes sur l’A72, à 212 km de là. Un plan jugé en cours de route beaucoup trop optimiste par l’ordinateur de bord de notre Renault Zoé. «Destination impossible, charge insuffisante». Limite vexant.
Refusant de m’avouer vaincu, je choisis de continuer, mais en levant le pied. 85-90 km/h sur l’autoroute : un grand moment de solitude à deux dans la grisaille de la Loire...
Éloge de la lenteur
Borne de recharge enfin en vue sur l’aire de la Plaine du Forez-Ouest et soulagement de courte durée. Au moment où nous arrivons, la place est occupée par une Jaguar i-Pace du rallye vient de se brancher. Le début d’une longue attente pour notre équipage et les suivants, deux BMW i3 et une autre Zoé. Les joies de la vie en électrique...
Disponibilité des bornes, multiplicité des prises et des cartes d’abonnement aux différents réseaux: rouler dans des autos à batteries sur de longues distances requiert de l’expérience et une bonne dose de patience. Il faut aussi apprendre à rouler différemment en adoptant une conduite zen et en privilégiant le frein moteur au frein tout court, de manière à regagner de l’autonomie dans les descentes. Très stratégique, tout ça.
Autre enseignement au soir de ce deuxième jour de eRallye: la difficulté de piloter lentement. Tenir une moyenne de 33 km/h et des poussières pendant les vingt kilomètres d’une zone de régularité est un vrai casse-tête. Et une formidable leçon d’humilité.
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