Pas facile pour ces champions de ne pas attaquer dans les virages du tourniquet monégasque, de ne pas pousser la voiture dans ses limites, freiner au dernier moment, tenter un dépassement. Ils ont ça dans le sang, ces anciens as de la F1.
Alors, pendant le briefing, en fin de matinée, ils ont été prévenus, avec le sourire mais fermement tout de même: "Attention, ce n'est pas une course!" Juste pour rire, Mika Hakkinen, vainqueur du Grand Prix de Monaco en 1998, se lève et fait mine de partir, avant d'éclater de rire.
"Prenez du plaisir!"
Le briefing continue: "L'important est de participer à une parade sympa, sans problème. Prenez du plaisir. Et les propriétaires des voitures seront heureux de récupérer leur bien en bon état."
Un déjeuner plus tard, voilà les pilotes installés dans leur monoplace. Hakkinen dans une McLaren de 1973, Irvine dans une autre de 1977, Patrese et Boutsen dans une Williams... Et c'était parti pour quelques tours de pistes, en souplesse, pour leur plaisir et le bonheur du public qui se retrouvait propulsé vingt, trente voire quarante ans en arrière.
Pas de panique pour les retardataires, les légendes de la F1 paraderont à nouveau ce dimanche, entre 13h25 et 13h40, au beau milieu de cette belle journée de Grand Prix de Monaco historique, onzième du nom.
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