Sébastien Ogier leader du Rallye Monte-Carlo avant l’étape finale azuréenne

Ce dimanche, du côté de Puget-Théniers, le septuple champion du monde abordera les 4 dernières épreuves spéciales de la manche d’ouverture du WRC avec 13 secondes d’avance sur son coéquipier gallois Elfyn Evans. Palpitante lutte finale en perspective entre les deux pilotes Toyota...

Gil Léon Publié le 23/01/2021 à 14:10, mis à jour le 23/01/2021 à 14:06
Sébastien Ogier se rapproche d'une 8e victoire en Principauté. Photo AFP

Le chasseur est devenu leader. Deuxième à 7’’4 de son voisin de garage au départ de l’ultime chasse au chrono dans les Hautes-Alpes, ce samedi matin, Sébastien Ogier a renversé la vapeur avec brio.

Grâce à un sacré numéro d’équilibriste réussi d’entrée, dans la seule spéciale nocturne de l’étape 3 (ES 9, 18,31 km) où la neige et la glace attendaient les concurrents au tournant.

Sur un tapis enfin blanc, la Toyota Yaris numéro 1 a carrément collé 17’’8 à sa sœur jumelle cravachée par le Gallois Elfyn Evans, pourtant auteur du 2e meilleur temps entre La Bréole et Sélonnet.

Presque une seconde au kilomètres! De quoi reprendre les commandes du classement et ainsi gommer les pertes provoquées par un problème de frein et une crevaison les deux jours précédents.

Les deux secteurs sélectifs suivants confirmeront la tendance. Même si Evans réplique lors du second passage (temps scratch dans ES 11), Ogier vient de prendre la route de Monaco avec un petit matelas de 13’’ d’avance.

Derrière, l’Estonien Ott Tänak (Hyundai i20), premier leader éphémère jeudi, a dû abandonner à l’arrivée de l’ES 10 (double crevaison).

Pour l’instant, le top 3 est complété par le troisième larron de l’armada Toyota, Kalle Rovanperä. Attention, le jeune loup finlandais ne compte que 13 secondes de marge sur Thierry Neuville (Hyundai i20). Sauf miracle, le belge vainqueur de l’édition précédente ne passera pas la deuxième au palmarès.

La suite? Pour son traditionnel épilogue à proximité de la Principauté, le Rallye Monte-Carlo retrouve ce dimanche les Alpes-Maritimes. Mais il évite sa montagne sacrée, le mythique col de Turini.

"Pas question d’encombrer les axes routiers des vallées du haut pays niçois meurtries par la tempête Alex", explique Christian Tornatore. Son plan B, le directeur de l’épreuve l’a déniché sur la rive droite du Var.

"Pour programmer quatre épreuves spéciales en se conformant au cahier des charges du WRC qui impose l’heure de départ de la "Power Stage" de clôture à 12h08, il n’y avait pas une multitude de solutions. On emprunte deux routes transversales entre Var et Estéron, celle du col Saint-Raphaël (ES12 et 14, ndlr), laissée en jachère depuis 2002, et celle, inédite, du col du Buis (ES13 et 15), où les concurrents vont dévaler une descente assez vertigineuse."

Le dénouement de cette 89e édition entièrement disputée à huis clos est donc attendu ce dimanche en début d’après-midi au pied de la citadelle d’Entrevaux. Canal+ le diffusera en direct et en clair, avec une prise d'antenne à 12 heures.

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