Revanchard Ott Tänak? Certainement ! L'an dernier, alors qu'il étrennait sa couronne suprême, l'Estonien volant avait généré malgré lui la première image choc du Rallye Monte-Carlo en partant dans le décor de l'ES 4 à très haute vitesse, fort heureusement sans gravité.
Une mésaventure qu'il compte bien effacer cette semaine.
Deux épreuve spéciales, deux meilleurs temps: lors de la première étape courue ce jeudi au nord de Gap, dans le Dévoluy et le Valgaudemar, Tänak a encore frappé fort, mais au classement cette fois.
Sur des routes ultra glissantes, bien que dépourvues de glace, il a évité tous les pièges, contrairement
au Finlandais Teemu Suninen surpris par une coulée d'eau, dont la Ford Fiesta est partie en tonneaux
dans le fossé.
Après ce hors-d'oeuvre humide, Tänak précède deux Toyota Yaris, celles du jeune loup finlandais Kalle
Rovanpera, 2e à 3''3, et du Gallois Elfyn Evans, 3e à 8''5.
Sébastien Ogier ? Le pilote vedette de la firme nippone pointe pour l'instant en 5e position, à 16''9 du
leader.
"Pas vraiment un départ idéal", explique le septuple champion du monde en quête d'un huitième triomphe en Principauté. "J'étais un peu sur la défensive au début. Puis un problème de frein s'est déclaré à mi-chemin dans l'ES 1. Parfois, la pédale allait au fond, donc il fallait pomper. La confiance manquait et je suis resté prudent dans le second chrono. Demain sera un autre jour, avec de meilleures sensations, j'espère."
Ce vendredi, cap à l'ouest pour une deuxième étape comprenant cinq épreuves spéciales (104,7 km)
aux confins des Hautes-Alpes et de la Drôme. De quoi confirmer cette hiérarchie... ou la chambouler.
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