Comment laisser échapper à la concurrence une course qui vous tend les bras?
Coupable d'une énième stratégie abracadabrantesque, l'équipe Ferrari a réussi la prouesse de se tirer une nouvelle balle dans le pied.
Tant pis pour Charles Leclerc!
Vainqueur en Belgique et en Italie juste après la coupure estivale, puis 2e à Singapour derrière son coéquipier Sebastian Vettel il y a une semaine, le jeune ambassadeur de la Principauté a encore payé cash les errements de l'état-major du cheval cabré.
Dépassé d'emblée par Vettel -parti 3e- lors de la mise à feu, le poleman s'est arrêté à deux reprises aux stands.
Une fois de plus que Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, les pilotes Mercedes profitant aussi de l'abandon de Vettel à mi-course.
Le GP de Russie reste donc la chasse gardée des Flèches d'Argent, victorieuses des six éditions organisées sur le site des Jeux Olympiques d'hiver 2014.
Seul motif de satisfaction pour Leclerc: celui-ci s'approprie la 3e place du championnat du monde pilotes aux dépens de Max Verstappen (Red Bull), 4e ce dimanche.
"Comme prévu, Sebastian a profité de mon aspiration au départ", a-t-il commenté, la mine sombre. "En principe, je devais reprendre l'avantage, mais ce ne fut pas le cas. On va en parler avec l'équipe." Sans commentaire.
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